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La liberté est un concept fondamental qui occupe une place centrale dans la vie humaine. Nous aspirons tous en effet à être libres, à avoir la possibilité de vivre selon nos propres termes. Nous souhaitons poursuivre nos aspirations sans entrave. Cependant, deux façons différentes de la comprendre existent : la liberté extérieure et la liberté intérieure. La teneur de la notion peut être bien différente selon là où on se place.

La liberté extérieure se réfère aux conditions externes qui permettent de vivre sa vie sans contrainte. Ainsi, nous pouvons citer la liberté d’expression, la liberté de mouvement.

La liberté intérieure, quant à elle, se réfère à la capacité à être libre de ses pensées, de ses émotions, de ses choix.

Nous allons explorer la notion de liberté intérieure. Que requiert elle? Quels sont ses défis? Qu’avons -nous à y gagner? Quelles pratiques et techniques pouvons nous utiliser pour développer une véritable liberté intérieure?

Voyons ici comment trouver ce sens plus profond de liberté dans sa vie.

La liberté extérieure, un droit.

La liberté extérieure se résume simplement comme la capacité d’une personne à agir sans contraintes ou limitations extérieures.

Dans nos textes constitutionnels, elle est organisée. Nous pouvons citer :

  • la liberté d’expression,
  • la liberté de mouvement,
  • la liberté d’association,
  • la liberté de culte,
  • la liberté d’entreprendre

Dans l’histoire, nombreux ont donné leur vie pour les défendre. Récemment en France nous pouvons nous souvenir de mai 68 et des slogans libertaires.

Nous avons constaté la souffrance qu’une limitation de nos droits pouvait provoquer lors des confinements liés à la crise sanitaire en 2020.

Cette souffrance ne serait elle pas moins importante si nous étions totalement libre intérieurement?

La liberté intérieure, une priorité

Je résume le concept de liberté intérieure comme simplement « se reconnaître à soi le droit d’exister. »

A partir du moment où nous existons, nous devrions pas avoir à ressentir ce besoin. Pourtant devant tant de mal être dans la société, nous devons avouer que cette question de la légitimité à être est là. Parfois elle existe consciemment, parfois de manière plus discrète dans l’inconscient et le déni.

Cette quête de liberté peut se faire par divers moyens. Voyons ici la question des conditionnements, l’estime de soi, le sens de la vie et le pouvoir de la vulnérabilité.

Se libérer de l’éducation, des conditionnements

Qui serions nous sans les règles que nous avons intégré, sans ces messages reçus plus jeunes.

Jiddu Krishnamurti dans « Se libérer du connu » nous donne des pistes précieuses. Cet ouvrage philosophique invite à explorer la nécessité de se libérer des conditionnements sociaux. En effet, cette libération permettra de reconnaître à soi le droit d’exister.

Nous ne pouvons être libres que si nous sommes libres de nos attachements et dépendances.

L’amour entre parents et enfants est rarement inconditionnel. Pour qu’il le soit, il faudrait que les parents aient connus l’autonomie émotionnelle pour pouvoir l’appliquer. Un parcours conscient sur le fait qu’on soit créateur de notre vie permet d’en prendre la responsabilité. Nous ouvrons les yeux afin de ne pas répéter les erreurs effectuées par les générations précédentes.

Je connais très peu de personnes qui ont pu se libérer totalement. Ce n’est pas impossible mais cela demande un souhait profond d’investir en soi.

Nous sommes souvent plus aimé par rapport à ce que nous faisons que par rapport à ce que nous sommes. Tous les domaines de vie sont donc entachés par ces circonstances.

Nous avons besoin de lien et nous préférons créer un lien toxique plutôt que de ne pas en avoir. Ainsi, nous allons nous conformer à ce qui nous est dit et aussi aux non dits. L’enfant sent et ressent. Il porte l’émotionnel des parents. Ces ressentis sont marqués en nous et nous conditionnent.

Même lorsque nous agissons contre certains principes, nous faisons en fonction d’eux et nous sommes donc encore éloignés de nous.

Ainsi, Etre libre demande de se connaître.

La liberté intérieure : Se placer en priorité

L’amour de soi qui comporte la confiance et l’estime de soi est la clé pour répondre à tous nos problèmes. Christophe André sans son livre « S’aimer pour mieux vivre avec les autres » développe une pratique sur la façon de développer l’estime de soi et d’apprendre à se reconnaître à soi le droit d’exister. Vous pourrez y trouver quelques astuces bien utiles.

La liberté implique de prendre la responsabilité de sa vie. Cette responsabilité implique d’abandonner la posture victimaire. C’est être l’acteur de sa vie, en déterminer le scénario.

Se mettre en priorité, c’est donc quelque part être « égoïste » sans pour autant être égocentrique. En plaçant des contours clairs entre soi et les autres, on permet justement aux autres de savoir comment se positionner par rapport à nous. Notre bonheur dépend de nous, uniquement de nous.

La question du sens de la vie

La question de savoir si la vie a un sens est un sujet philosophique profond. De nombreux débats et réflexions ont été menés au fil des siècles. Les croyances et perspectives individuelles de chacun influencent fortement la réponse à cette question.

Certains philosophes et penseurs considèrent que la vie n’a pas de sens intrinsèque ou objectif. J’ai tendance à dire aussi que la vie n’a que le sens qu’on lui donne. Nous la créons, elle n’est pas simplement donnée.

D’autres pensent que la vie a un sens qui transcende les expériences individuelles. L’amour, la spiritualité ou l’accomplissement personnel permettent cette transcendance. Lorsque nos perceptions s’aiguisent et se structurent, nous pouvons commencer à trouver notre sens dans l’univers. La question du sens s’impose d’elle même lorsque nous conscientisons notre rôle dans les relations avec le vivant. Je vous invite à lire le livre de Christophe Allain à ce sujet.

En fin de compte, la question de savoir si la vie a un sens est une question complexe. Une réponse définitive est impossible. Chacun doit trouver sa propre réponse en fonction de ses propres croyances et expériences personnelles.

Pour aller plus loin, je vous invite aussi à lire l’essai de Charles Henri Besseyre des Horts sur le droit d’exister.

Le sens de la vie et le travail

Il est vrai que si l’on se conforme à un modèle où l’on ne fait que travailler et payer des factures, la question du sens peut devenir vite importante. Nous pourrions souhaiter parfois avoir le cerveau totalement anesthésié. C’est peut-être d’ailleurs ce que nous cherchons à faire par les abus d’alcool, de drogues, de sexe ou tout autre dépendance.

Dans le monde du travail, nous avons reconnu l’émergence d’une nouvelle maladie professionnelle. Les symptômes correspondent au burn out. Ici, il ne s’agit pas d’être dépassé par l’ampleur des tâches. Le sujet est bien l’absence de sens. C’est le Brown out .

Ce domaine dans lequel on passe une majeure partie du temps de notre vie est en mutation. On ne  prend plus un boulot pour y rester et faire carrière pendant 40 ans. Depuis la crise sanitaire COVID, Les employés hésitent encore moins à quitter leur travail. Ils ont eu l’opportunité de réaliser ce qui était important pour eux. Le vivant, l’humain reprennent substance et corps. Notre siècle voit l’émergence de la spiritualité porter ses fruits.

A l’inverse, aujourd’hui, on pose des questions comme : qu’est ce qui vous ferait rester dans votre entreprise? La qualité du management devient un critère fondamental pour qu’on ait envie de rester dans l’entreprise et qu’elle perdure.

Gael Chatelain Berry nous explique d’ailleurs bien l’ importance du management bienveillant. https://www.gchatelain.com/

Alexandre Favre des 2018 avait créé le cercle des gens biens et bienveillants. Un véritable réseau de networking qui prône des valeurs plus humaines dans le monde du travail. Les recherches de sens globales permettront à terme, peut être, d’avoir une incidence positive sur la quête de liberté individuelle.

Le pouvoir de la vulnérabilité

« La vulnérabilité est une force qui peut transformer votre vie », René Brown. C’est une conviction me concernant. L’intégrer, c’est se reposer. Elle permet de s’accepter tel que l’on est.

C’est aussi ce qui fait les bonnes qualités d’un leader. Comme le cite Robin Sharma dans son livre « Le Leader Sans Titre ».

Le pouvoir de la vulnérabilité est un concept clé dans la psychologie et le développement personnel. C’est être ouvert et honnête quant à ses propres émotions, faiblesses et peurs, sans se soucier du jugement des autres.

Le fait de se montrer vulnérable peut sembler effrayant et risqué. En réalité, la vulnérabilité a beaucoup d’avantages.

Elle permet:

  • le renforcement des relations interpersonnelles,
  • la hausse de la confiance,
  • l’amélioration de l’empathie,
  • elle aide à surmonter les traumatismes émotionnels.
  • Elle montre aux autres que nous avons confiance en eux.
  • Nos relations intègrent que nous sommes prêts à nous connecter avec eux à un niveau plus profond.

La vulnérabilité est essentielle pour vivre une vie authentique et épanouissante. C’est une aide à surmonter la honte, la peur et l’isolement.

Vérité et liberté sont deux sœurs.

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