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symbole de guérison

La guérison a souvent été un de mes objectifs dans l’ensemble de mes recherches introspectives. Guérir nos maux, nos souffrances, nos douleurs issues de la condition humaine.

Je me considère comme une chercheuse de vérité, car c’est ce qui reste de tout ce que j’ai pu connaître ces dernières années.

J’ai cherché pendant quelques années dans le domaine de la thérapie et de la guérison. Je me suis beaucoup intéressée aux émotions, au symbolisme des maladies, au transgénérationnel,…la trame centrale qui reste est la conscience. Un seul élément qui recouvre un large champ d’investigation.

C’est Mélanie du blog activateur de guérison qui a stimulé l’écriture de cet article en proposant la participation à un carnaval d’articles sur le thème d’un «  outil pour la guérison ou le bien-être « .

Elle a créé ce blog pour partager ce qui l’a aidé à guérir son cancer. Ce rapport au réel me touche beaucoup. Bien qu’elle n’utilise pas le mot de conscience en tant que tel, à mon sens ses pratiques en font aussi partie. Je vous invite à lire par exemple son article sur l’écoute de sa voix intérieure : 

Avoir une hygiène de vie parfaite, des pensées parfaites va aider, mais ne vas pas suffire si des freins et des défenses persistent sans cesse dans la structure.

C’est donc un travail qui peut nous permettre de belles avancées. Celui-ci peut être un long chemin, mais une belle richesse. Voyons donc comment nous pouvons procéder.

Quel est le processus pour guérir grâce à la conscience ?

En matière de conscience, en tant qu’enseignante de Yoga, j’aurais bien sûr envie de vous parler de relation entre corps et esprit. Dans la pensée commune, on pense que le yoga favorise un corps bien fait mais il aide aussi l’obtention d’une pensée bien faite.

Les premiers pas de la conscience.

Socrate, celui qui a dit « Connais toi toi-même et tu connaitras l’univers et les dieux » était un philosophe. Il aidait « les esprits » à grandir. Vu comme ça, vite fait, cette phrase me donne l’impression que si je me connais moi-même, je n’aurais plus aucun souci dans ma vie !

C’est un peu plus complexe, mais il y a de l’idée.

Certes à une époque, où on ne parlait pas des effets néfastes du tabac, de la pollution, des chemstrails ou autres, cela pouvait être plus aisé de s’abandonner dans les grandes sphères de la sagesse. Toutefois, Socrate est une belle invitation à utiliser notre discernement pour savoir ce qui est important pour nous en tant qu’individu à la fois distinct, mais aussi « faisant partie » de la société.

Une façon de penser élaborée, de réfléchir, de comprendre, d’utiliser sa capacité de discernement est donc un premier pas indispensable pour savoir ce qui nous convient dans le monde, ce qui est juste pour nous en fonction des informations qui sont présentées. Cela, d’autant plus à une période où on uniformise les enseignements et que l’intelligence est malmenée.

Nous pouvons ainsi avancer avec moins de lourdeur dans notre vie. La prise de conscience de nos pensées, de nos émotions et de notre être intérieur peut jouer un rôle significatif dans notre bien-être physique et mental.

La conscience en pratique

Toutefois, en avançant, nous pouvons nous rendre compte, que « prendre conscience ne suffit pas ». J’entends par là, « prendre conscience simplement avec son mental ». Il faut aller se confronter à ce à quoi nous sommes réticents ou au contraire à ce qui nous fait envie pour pouvoir intégrer cette compréhension.

Il s’agit d’apprendre progressivement à faire ce qui nous ressemble et non pas à faire en fonction d’une norme qui est externe. La conscience, c’est la conscience de soi : qui suis-je dans ce monde, quelle est la valeur que je me donne ?

Cette conscience permet de vivre pour soi et par rapport à soi.

Le discours sur la conscience est vaste. Je souhaite me concentrer ici plus particulièrement sur les liens entre esprit et corps, une autre clé d’acquisition de conscience.

La relation entre l’esprit et le corps.

Ce domaine suscite depuis longtemps l’intérêt des chercheurs, des philosophes et des praticiens de la santé.

La méditation

Il est bien connu que notre état d’esprit peut influencer notre santé. Des études ont montré que le stress chronique, par exemple, peut affaiblir notre système immunitaire et augmenter le risque de maladies. A l’inverse, des attitudes positives et une perspective optimiste peuvent renforcer notre système immunitaire et faciliter la guérison. La conscience de nos pensées et de nos émotions peut donc être un facteur déterminant dans notre santé globale.

La méditation permet de cultiver la conscience de l’instant présent. Des recherches scientifiques ont démontré les bienfaits de la méditation et de la pleine conscience pour la réduction du stress, l’amélioration du bien-être émotionnel, et même pour la gestion de la douleur chronique. En étant conscients de nos pensées et de nos sensations corporelles, nous pouvons développer une plus grande capacité à nous guérir et à maintenir notre équilibre intérieur.

L’auto-exploration et la guérison émotionnelle

La conscience de soi amène aussi la guérison émotionnelle. En identifiant et en explorant nos émotions, nous pouvons libérer des schémas négatifs et des traumatismes qui peuvent avoir un impact sur notre bien-être physique et mental. Des approches thérapeutiques telles que la thérapie cognitivo-comportementale, la thérapie par l’expression créative et la thérapie holistique travaillent sur cette prise de conscience et permettent aux individus de guérir de manière profonde et durable.

La connexion corps-esprit

La guérison véritable se produit lorsque nous reconnaissons l’interconnexion entre notre esprit et notre corps. Notre corps est le véhicule à travers lequel nous vivons notre expérience humaine, et notre esprit est le guide qui influence notre perception et nos réponses aux défis de la vie. En prenant conscience de cette connexion, nous pouvons cultiver une relation harmonieuse entre notre esprit et notre corps, favorisant ainsi la guérison holistique.

Comment expliquer que la conscience guérit ?

Plus la conscience grandit, plus l’histoire qu’on se raconte est proche de notre centre et moins des faux-semblants.

Ainsi, en trouvant de plus en plus l’accord juste avec soi, les émotions trouvent leur place juste aussi. Elles passent. Et, si ce n’est pas le cas, on est apte à comprendre quelles résistances nous devons aller observer pour la faire transcender.

Pour vous donner un exemple, j’ai travaillé ce problème de soumission/domination dont je vous ai parlé dans l’article sur les rapports de soumission/domination . Je me suis observée dans divers domaines et comportements en voyant ce qui agissait dans divers contextes. Je regardais quelles étaient les sensations. Le recul a été pris sur ces scènes jusqu’à ce que cela ne me semble plus être un problème.

Je ne suis pas sûre qu’il soit totalement parti, l’expérience le dira, mais, je suis pour l’instant en paix avec cela.

Est-ce que la guérison est garantie ?

Bien évidemment, non, car cela dépend de tout un tas de paramètres : le souhait d’avancer, de comprendre, d’où on part, des obstacles intrinsèques ou extrinsèques. Gardez confiance en vous et en la vie, surtout quand cela semble impossible…

Namaste

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