Est il pertinent de dire la vérité en relation?

Des relations simples, où l’on pourrait se dire toute vérité sans se poser des questions. Qui ne le souhaite pas ? Être naturel, révéler ses envies, ses désirs sans avoir peur des réactions et des jugements possibles a un goût d’idéal. Faut-il dire la vérité à nos relations?

Imaginons que la censure n’existe pas entre les être humains, qu’ils puissent être naturels dans le langage tout en se respectant. D’un point de vue éthique, il convient de se demander si toute vérité est bonne à dire. Si une douleur est infligée, il s’agit de se demander comment gérer les conséquences émotionnelles de la révélation de la vérité.

Toute vérité est-elle bonne à dire?

Nous parlons toujours des bienfaits de la communication et notamment de la communication non violente. Toutefois, même si les mots sont sincères et polis, la vérité n’est pas forcément toujours justifiée. En effet, communiquons-nous pour nous déverser émotionnellement? Communiquer nous juste pour ne pas garder ce qui est lourd ? Communiquons nous pour être en lien.

Le test des trois passoires de Socrate

Le test des 3 passoires de Socrate est une méthode de réflexion qui a été attribuée au philosophe grec Socrate. Elle peut être utilisée pour évaluer la validité d’une information avant de la partager avec d’autres personnes. Cette méthode est basée sur trois questions clés.

Dans notre monde connecté et en constante évolution, nous sommes inondés d’informations provenant de diverses sources, telles que les réseaux sociaux, les médias et les discussions personnelles. Cependant, toutes les informations que nous recevons ne sont pas nécessairement vraies ou utiles. Le test des 3 passoires de Socrate est une méthode simple mais puissante. Examinons ce que sont les trois passoires et comment les utiliser efficacement.

Définition des 3 passoires

Selon la méthode de Socrate, avant de partager une information, nous devons la passer à travers trois passoires : celle de la vérité, celle de la bonté et celle de l’utilité. Voici ce que chacune de ces passoires signifie :

1. La passoire de la vérité : Avant de partager une information, demandons-nous si elle est vraie. Si nous n’avons pas vérifié l’exactitude de l’information, il est possible que nous partagions des mensonges ou des fausses informations.
2. La passoire de la bonté : Demandez-vous si l’information est bonne ou bienveillante. Si l’information que vous partagez peut blesser ou nuire à quelqu’un, même si elle est vraie, il est peut-être préférable de la garder pour vous.
3. La passoire de l’utilité : Enfin, demandez-vous si l’information est utile ou nécessaire. Si l’information n’est pas pertinente ou si elle n’apporte rien de nouveau ou d’utile à la conversation, il est peut-être préférable de ne pas la partager.

Comment utiliser les 3 passoires efficacement?

Pour utiliser efficacement le test des 3 passoires de Socrate, voici quelques étapes à suivre :

1. Réfléchissez à l’information : Avant de la partager, prenez le temps de réfléchir à l’information que vous souhaitez partager et à son contenu, prendre le temps de vérifier les sources le cas échéant.
2. Utilisez les passoires : Utilisez chaque passoire pour évaluer l’information. Demandez-vous si elle est vraie, bonne et utile.
3. Partagez l’information : Si l’information passe les trois passoires, elle est probablement sûre à partager.

Voici le lien en vidéo de cette théorie : https://www.youtube.com/watch?v=-nDxF1Bp0rM

Une méthode pertinente pour soi

Avec le test des 3 passoires de Socrate, nous pouvons éviter de propager des informations fausses, nuisibles ou inutiles. En pratiquant cette méthode, nous pouvons également améliorer notre propre discernement et notre capacité à évaluer l’information critique de manière plus efficace.

Il est important de se rappeler que la vérification des faits, la compassion et la pertinence sont toutes des considérations importantes. Le test des 3 passoires de Socrate peut nous aider à adopter ces considérations et à devenir des communicateurs plus conscients et réfléchis.

Parfois, par inadvertance ou en pensant faire pour le mieux, notre message crée le trouble et la douleur. Une fois « le mal fait », est il possible de gérer ses conséquences?

Gérer les conséquences d’une vérité malencontreuse

Il y a une expression populaire selon laquelle « la vérité fait mal ». Cela peut être vrai dans de nombreux cas, en particulier lorsqu’il s’agit de révéler des secrets ou des informations délicates dans les relations personnelles. Pourtant, même si la vérité peut parfois être difficile à accepter, elle est souvent préférable à un mensonge.

Nous allons examiner pourquoi la vérité peut causer de la douleur émotionnelle, ainsi que des stratégies pour faire face aux conséquences de la révélation de la vérité.

En quoi la vérité fait elle mal ?

La vérité peut causer de la douleur émotionnelle pour plusieurs raisons. Tout d’abord, elle peut remettre en question nos croyances et nos perceptions de nous-mêmes et de ceux qui nous entourent. Par exemple, si l’on découvre que notre partenaire nous a menti, cela peut nous amener à douter de notre propre capacité à juger les gens ou à faire confiance à nouveau.

En outre, la vérité peut avoir des conséquences négatives sur nos relations. Si l’on révèle quelque chose de délicat ou d’embarrassant, cela peut causer de la gêne ou de la honte, ce qui peut entraîner des sentiments de colère, de tristesse ou de ressentiment de la part de l’autre personne.

Faire face aux conséquences de la révélation

Il est important de noter que la vérité peut être libératrice et bénéfique à long terme, même si elle peut causer de la douleur à court terme. Voici quelques stratégies pour faire face aux conséquences émotionnelles de la révélation de la vérité :

1. Avant de révéler quelque chose de délicat, prenez le temps de réfléchir à la façon dont cela pourrait affecter les autres et comment vous pouvez le présenter de manière empathique.
2. Pratiquez l’empathie : Essayez de vous mettre à la place de l’autre personne et de comprendre comment elle pourrait se sentir en apprenant la vérité.
3. Soyez prêt à assumer la responsabilité : Si vous avez commis une erreur ou avez menti, soyez prêt à assumer la responsabilité de vos actions. Soyez prêts à travailler sur la réparation des dommages causés.
4. Donnez du temps pour guérir : Donnez aux autres le temps et l’espace dont ils ont besoin pour traiter leurs émotions et guérir. Soyez patient et comprenez que la guérison peut prendre du temps.

Mauvaise vérité ou bon déni?

Bien que la vérité puisse parfois faire mal, elle est souvent préférable à un mensonge à long terme.

Les non dits familiaux amènent chaque années des tas de personnes en consultation thérapeutique.

Les relations plus solides peuvent se construire grâce à cette bienveillance, cette empathie. La patience et l’écoute sont deux qualités fondamentales pour aller dans la création de ce lien tant souhaité.

La transparence en relation est aussi belle preuve d’intimité et d’amour

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