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L'amour

Quel est donc ce sujet qui nous concerne tous : l’amour.

En général, l’amour est considéré comme un sentiment intense d’affection, d’attachement, de tendresse et d’engagement envers une autre personne. Cela peut inclure des sentiments romantiques, mais également des sentiments amicaux, familiaux ou même envers des animaux ou des choses.

L’amour est souvent associé à des émotions positives telles que la joie, le bonheur et l’euphorie, mais peut également inclure des émotions plus difficiles à gérer telles que la jalousie, la tristesse et la colère. C’est un pilier important des relations humaines. Il peut jouer un rôle central dans la formation et le maintien de liens étroits entre les individus.

En résumé, l’amour est un sentiment profondément personnel et subjectif souvent associé à des émotions intenses et à une forte connexion avec une autre personne.

Nous en voulons toujours plus et nous estimons souvent en donner assez. Comment s’y retrouver.

L’amour et les autres

Voilà un sujet bien compliqué et nous nous sentons bien souvent bien perdus.

Nous nous sommes construits par rapport à des modèles qui n’étaient pas forcément idéaux et nous n’avons aucun mode d’emploi sur ce sujet. On sent que les être humains se cherchent. Ils cherchent quelque chose de plus authentique et cela peut passer par des voies parfois hasardeuses. Nous l’avons vu au sujet du libertinage.

Essayons de comprendre ce qui se joue.

Une question d’hormones

L’amour implique un certain nombre de processus neurobiologiques et hormonaux qui contribuent à la création de sentiments d’attachement. Eh oui, les hormones de l’amour sont aussi celles de l’attachement! nous voilà déjà embarqué dans un sujet délicat 🙂

Les hormones qui jouent un rôle dans l’amour comprennent notamment l’ocytocine, la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine.

L’ocytocine est souvent appelée « l’hormone de l’amour » car elle est libérée lors de l’interaction physique intime, tels que les câlins, les baisers et les rapports sexuels. Elle joue un rôle important dans la formation de liens émotionnels forts et durables entre les personnes.

La dopamine, quant à elle, est souvent appelée « l’hormone du plaisir » et est libérée lors de comportements gratifiants comme … tomber amoureux. Elle crée une sensation de bonheur, de satisfaction et de désir, qui contribue à renforcer les liens affectifs entre les personnes.

Que se passe-t-il quand ces hormones chutent? Bien heureusement, l’amour ne se résume pas uniquement à des processus neurobiologiques et hormonaux. Les facteurs sociaux, psychologiques et culturels jouent également un rôle important dans la façon dont nous ressentons l’amour et les relations que nous entretenons avec les autres. Toutefois, il est important de comprendre leur rôle. Cela permet de voir pourquoi par exemple une personne qui n’aime que les sensations fortes pourrait ne pas avoir de relations longues.

Les différentes sortes d’amour

Bien que nous estimions avoir une langue riche, elle est en l’occurrence assez pauvre.

Les grecs par exemple distinguaient l’éros en tant qu’amour passionné et érotique; Storgé, l’amour fraternel, amical et engagé; Philia, l’amour symbole de « bien commun » et Agapé, l’amour pur et inconditionnel.

Si nous pouvions y voir plus clair dans ces sentiments, peut-être pourrions nous aussi être plus clair avec nous-même et notre positionnement.

L’union du masculin et du féminin

J’aime beaucoup la définition de Denis Marquet sur l’amour qui réussit à allier l’accueil du féminin et le désir du masculin. C’est pour moi la définition la plus pure et la plus vraie.

Il est bien entendu que l’homme peut avoir ce féminin autant que la femme peut avoir ce masculin en elle.

C’est un OUI inconditionnel à l’autre. Une invitation à aimer avec « une tendresse impitoyable ».

Une question revient souvent: pouvons nous aimer l’autre si nous ne nous aimons pas nous-même?

L’amour de soi

L’amour de soi peut être la solution à tous nos problèmes. En réalité, sincèrement, vous aimez- vous vraiment? Je ne parle pas d’orgueil mal placé. Je vous parle d’un amour sincère, d’un endroit où vous ne vous mentez pas, où vous acceptez toutes les parts de vous même les moins jolies.

Cela peut être un travail de longue haleine car nous n’avons pas appris cela enfant. Et c’est encore plus difficile quand nous avons appris à être aimé pour ce que nous faisions plus que pour ce que nous étions.

Mais c’est un chemin qui en vaut la peine. C’est bien évidemment le plus cadeau à se faire. Il peut nécessiter, j’ose le dire, de forcer un peu notre système. J’entends par là « se faire passer en priorité », savoir ce qui est bon pour soi, savoir se faire plaisir et même au delà, être en joie sans recours à l’extérieur.

Et lorsque l’on comprend que cela bénéficiera à nos relations car nous arrêterons de chercher en l’autre ce que nous ne pouvons pas trouver en nous, nous ne pouvons qu’avoir envie de continuer.

L’amour de soi permettrait-il de lâcher la quête de l’amour?

L’amour, la conscience, l’infini

Connaissez vous des personnes qui ont l’air totalement en accord avec elle-même mais qui continue d’être en quête d’amour? Moi j’en connais en tout cas.

Nous avons tous ce besoin de lien, de proximité, d’échange, de partage.

Personnellement j’ai trouvé la paix, lorsque j’ai compris que ce que je cherchais au final, l’amour humain ne pourrait pas me le donner. Cela ne m’empêche pas de vouloir le vivre, bien au contraire. Cela permet juste de ne pas aller réclamer à l’autre l’impossible tout en s’autorisant à tout rendre possible.

Nous sommes par nature Amour et notre désir est infini. Nous tentons de le combler dans le fini. Et, ce qui est complexe pour l’humain c’est que « recevoir ne s’ouvre que dans le don ». Denis Marquet en parle encore très bien dans « aimer à l’infini ».

Tout est amour est une bien jolie phrase souvent entendue dans des milieux pseudo spirituels. Elle est encore plus belle si la personne qui le dit ne reste pas dans le mental. Tout ce que nous vivons est en effet une déclinaison de cet amour que nous avons « décoré » avec des blessures, des traumas, des attachements « solides », des jeux de pouvoir. Eh oui, c’est le jeu effectivement.

Je paraphraserai enfin Olivier Chambon pour dire que « l’amour est la manifestation de la conscience ». Ce que je comprends comme : « plus nous grandissons en conscience, en clarté, plus nous avançons sur cette voie, pour nous et l’autre qui n’est que notre miroir.

Gainsbourg avait tres bien compris nos limites en disant que l’Amour humain est sans issue. Je vous laisse méditer en musique.

Et si vous voulez rire sur ce thème, voici un ancien podcast toujours d’actualité : Il manque de professionnalisme mais pas d’authenticité :

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