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terminez ce que vous avez commencé

Dans cette article faisant le parallèle entre les coachs, les philosophes, les sages, nous avons vu le premier principe de Gurdjieff. Il nous demande d’être conscient à chaque instant de nos pensées, émotions, sensations.

Le 2ème principe va aussi nous challenger.

Faites vous aussi partie de ces personnes qui ont plein d’idées géniales, se lancent dans plein d’actions, se débrouillent pour avoir plein de dossiers sur le feu de manière à ne pas pouvoir en finir un seul?

Si vous n’en faites pas partie, vous n’êtes sans doute pas touché par ce qu’on appelle « le perfectionnisme » ou la « peur du vide ». Ceux sont deux causes que j’ai pu identifier comme empêcheurs d’aller au bout de nos actions. Elles sont les amies de la fameuse « procrastination ».

J’ai lu ce principe une première fois comme s’il ne me concernait pas ! J’en ri bien après coup. Il me concernait au contraire tellement que ça en était éblouissant.

Je le voyais de manière légère comme « terminer de ranger le placard que j’ai commencé à vider, terminer de classer ces papiers. ». Finir ces « petites choses », est devenu plus aisé avec le temps car j’en ai eu assez de m’encombrer toute seule. Mais il y a encore ces dossiers plus importants, ces projets avec des idées les plus géniales les unes que les autres. Ces projets qui ne peuvent pas aboutir.

Effectivement, que se passerait-il si je les menais à bien ? si simplement je pouvais au bout de la réalisation de ce projet ? Je pourrais : échouer, réussir, aller vers de nouveaux défis, être face à l’inconnu, face au vide, face à la critique, face au rejet…

Je vous laisse compléter la liste. Les possibilités sont autant que nos peurs.

Que se passe t il quand nous ne terminons pas ce que nous commençons?

Compréhension de ce 2eme principe

Ce que je sais, et que j’ai compris, c’est que « ne pas aller au bout de ce que nous commençons », nous laisse ce qu’on appelle « une charge mentale ».

Vous en avez entendu parler de cette espèce de lourdeur qu’on ne voit pas. Elle est bien présente et nous fatigue justement parce que nous ne faisons rien. Nous savons ce que nous avons à faire. Nous ne serons en paix vis-à-vis de cela que lorsque nous aurons terminé ce qui est à l’origine de cette charge.

Quand nous ne finissons pas une action, nous pouvons nous dire que ce n’est pas grave, cela se fera au moment opportun. En réalité nous créons aussi pour nous le message que nous ne sommes pas « capables » d’aller au bout, que nous ne pouvons-nous faire confiance notamment si nous avons tendance à répéter cela. Olivier Maldérieux Docteur en pharmacie et coach mental le répète régulièrement.

Que voulait dire Gurdjieff dans son deuxième principe?

Gurdjieff a jeté les bases de la persévérance avec cette pépite de sagesse.

En finissant ce que tu as commencé, tu deviens un héros de ta propre histoire. Tu cultives la résilience, la discipline et la confiance en toi. Il s’agit en quelque sorte d’acquérir ces superpouvoirs qui te permettront de dépasser les obstacles et de surmonter les doutes.

Quelques astuces

Imagine que chaque chose que tu commences est une mission spéciale, une quête pour développer ta propre superpuissance de persévérance.

L’idée est que dès que quand tu te lances dans quelque chose, considère le comme un voyage passionnant. Que ce soit apprendre à jouer de la guitare, maîtriser le langage de programmation ou même cuisiner un repas super cool, promets toi de toujours aller jusqu’au bout.

Il est normal de rencontrer des moments difficiles en chemin. C’est comme dans un jeu vidéo : chaque niveau devient un peu plus difficile, mais chaque victoire te rend plus fort. Alors, chaque fois que tu te retrouves face à un projet à moitié achevé, rappelle toi que tu as ce pouvoir en toi pour le compléter.

Et en bout de ligne, le sentiment d’accomplissement que tu ressentiras en terminant ce que tu as commencé sera comme débloquer un nouveau niveau de toi-même.

Embrasse chaque commencement comme une aventure et chaque fin comme une victoire.

Le principe à la manière des coachs

Les conférenciers et coachs utilisent souvent la phrase « Terminez toujours ce que vous avez commencé ». C’est leur manière de transmettre des conseils et des enseignements liés à la persévérance, à la discipline personnelle.

Voici quelques points clés que les conférenciers et coachs peuvent souligner lorsqu’ils utilisent cette phrase :

  • Persévérance : Ils encouragent les gens à ne pas abandonner facilement lorsque les choses deviennent difficiles. Terminer ce que l’on a commencé demande souvent du temps, de l’effort et de la persévérance.

Persévérer c’est se renforcer. Nassim Taleb nous le montre dans le principe sur l’antifragilité. A l’image d’un cours de gym où le muscle travaille, se fatigue, se renforce puis se repose pour reprendre les mêmes exercices mais de manière de plus en plus aisée, notre vie en générale peut devenir antifragile.

  • Discipline : Ils mettent en avant l’idée que la discipline personnelle est essentielle pour atteindre ses objectifs. Il est souvent tentant de céder à la procrastination ou à la distraction, mais la discipline consiste à rester concentré sur la tâche jusqu’à son achèvement.
  • Engagement : Les conférenciers et coachs soulignent l’importance de s’engager pleinement dans ce que l’on entreprend. En s’engageant à terminer, on montre sa détermination et sa volonté d’aller jusqu’au bout.
  • Accomplissement : Ils mettent en évidence le sentiment d’accomplissement qui découle de l’achèvement de projets et d’objectifs. Cela renforce la confiance en soi et la motivation pour de futurs défis. Ce principe permet de répondre aux besoins d’estime et de réalisation de soi.
  • Responsabilité : Ils encouragent les individus à être responsables de leurs engagements et à respecter leurs promesses. Cela renforce la fiabilité et la crédibilité.

Ainsi nous devenons conscients de la responsabilité que nous pouvons avoir aussi dans notre propre vie.

Ce principe serait un principe de base pour aider à atteindre le succès personnel et professionnel.

Réussir ses objectifs en pratique

  • Penser SMART ! : Il n’est pas possible de réaliser tous nos projets en une fois de manière impeccable. Diviser cet objectif en plusieurs parties réalisables, concrètes et mesurables est beaucoup plus réalistes et motivant.
  • Faire des pauses peut être nécessaire, surtout si l’activité dans laquelle nous sommes engagés ne nous plait plus. Les neurosciences expliquent les mécanismes qui mènent à l’abandon ou à l’inaction mais il est aussi possible de les contrecarrer et donc de créer de nouveaux circuits dans votre cerveau

Conclusion

Alors, prêts pour ce 2ème principe ?

Je ne sais toujours pas ce qui fait que j’ai envie de suivre ces 82 principes mais ce nouvel auto challenge me plait. Ce 2e principe est pour moi assez difficile mais j’ai hâte de voir tout ce qu’il va m’apporter. Un peu plus de rigueur et d’organisation ne me fera pas de mal.

J’ai hâte aussi d’avoir vos commentaires, avis, remarques, vos partages de vie, vos difficultés éventuelles, vos atouts aussi.

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