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faites du mieux que possible

« Quoi que vous fassiez, faites-le aussi bien que possible. » Voici le 3ème des 82 principes de Gurdjieff qui permettent d’atteindre une conscience immortelle. Est-ce un appel au perfectionnisme? Mais le perfectionnisme, il semblait que ça me desservait plutôt qu’autre chose. Une introspection s’impose.

Pour savoir comment faire de son mieux sans etre perfectionniste, vous pouvez télécharger le mp3 :

Ecouter sur votre plateforme de podacst préférée, Ou visionner la vidéo.

Les hautes valeurs des perfectionnistes

Quelle satisfaction quand nous réalisons quelque chose qui nous plaît, avec goût. Le travail bien fait nous fait nous sentir bien, nous empêche tout reproche.

« Il est préférable de faire peu de choses mais à la perfection que beaucoup de choses de façon médiocre » nous dit Robin Sharma l’auteur de le moine Qui vendit sa Ferrari ». Cet auteur qui vise à nous apprendre à nous révéler.

Selon un dicton japonais… « La perfection ne consiste pas à faire des choses extraordinaires, mais à faire des choses ordinaires de façon extraordinaire. » Ce dicton peut d’ailleurs être bien illustré par Martin Luther King qui a dit : « Balayez les rues si bien que même longtemps après vous, les hôtes du ciel et de la terre devront s’arrêter pour dire : « ici a vécu un grand balayeur des rues, qui faisait bien son boulot. »

La voie « christique » nous invite à servir plus grand que nous dans nos actions et ainsi en se détachant de nos réalisations donner plus que ce que l’on pourrait penser pouvoir réaliser. C’est avoir le cœur d’un serviteur DANS les choix que nous faisons sans donc se renier.

J’étais tombée sur un site catholique qui disait « le christ désire notre obéissance et nos meilleurs efforts ». J’aurais tendance à être en accord avec cette phrase mais je me méfie de l’orientation que pourrait en donner une institution comme l’église. L’obéissance ne peut se faire sans le sentiment d’être relié totalement intérieurement de son cœur intérieur et au cœur de l’univers. Elle est douce et évidente et non contraignante comme l’ont pu être certains enseignants ou parents. La notion d’effort devient alors aussi un cadeau pour soi, pour aller vers soi.

Des années de regard sur moi m’ont pourtant appris que « le perfectionnisme » détruisait les volontés actives, me figeait dans la procrastination. Je me demandais donc s’il était possible de faire de son mieux sans tomber dans les travers que j’avais déjà connus.

Le mieux, l’ennemi du bien

Cette expression, souvent attribuée à Voltaire, reflète une notion importante dans la vie et le travail. Elle nous rappelle qu’en cherchant constamment la perfection, nous pouvons parfois nous empêcher d’accomplir des tâches ou de réaliser des projets qui seraient satisfaisants dans leur forme actuelle.

Imaginons un artiste qui passe des années à peaufiner une œuvre d’art, cherchant à la rendre parfaite. Au final, il ne la termine jamais. Dans ce cas, le désir de perfection a entravé la réalisation d’une création artistique qui aurait pu être appréciée par d’autres dans son état actuel.

Cette expression est un encouragement à trouver un équilibre entre la quête de perfectionnisme et la réalisation de tâches de manière satisfaisante. Elle souligne l’importance de reconnaître quand quelque chose est suffisamment bien pour être accompli. Arrêtons de chercher à l’améliorer au point de la paralyser

Bon, au niveau de l’introspection nous voici sur la bonne voie on dirait. Mais je me demande dans quelle mesure nous pouvons déterminer que ce quelque chose est suffisamment accompli.

Il me fallait demander les conseils de la coach pour m’y retrouver.

La spiritualité rencontre le coaching : l’interview qui solutionne

Je suis allée présenter mon dilemme à mon amie coach : « Anne, comment puis-je faire pour faire du mieux que possible sans retomber dans les côtés négatifs du perfectionnisme ». Vous trouverez cet interview ici

Nous avons toutes les deux cette appétence pour le perfectionnisme, je savais qu’elle me comprendrait

En quelques minutes, nous avons trouvé le secret. Celui qui me convient mais il devrait convenir aussi à d’autres chercheurs comme vous.

Allons à la découverte de la solution pour ceux qui « subissent » ces tendances perfectionnistes. Observons ce qu’il y a derrière cela et en allant chercher notre désir profond.

Les caractéristiques du perfectionniste


Nous le savons, les perfectionnistes sont pleins de qualités. On dit qu’ils sont bosseurs, doués pour planifier (euh, …peut être pas tous). Ils sont doués aussi pour envisager les différents aspects, tenants et aboutissants d’une tâche ou d’un projet et favoriser ainsi son accomplissement.

Exigeants, ils ont tendance à accorder beaucoup d’attention aux détails, à placer la barre très haut. Et donc ils sont souvent insatisfaits de leurs performances. Dans leurs relations aux autres, ils ont tendance à avoir des exigences excessives, à voir davantage ce qui ne va pas que ce qui va.

Les messages contraignants

On retrouve le perfectionniste dans le « sois parfait » dont parle les messages contraignants ou drivers selon l’axe adopté. L’un du coté neurosciences et l’autre du côté psychologie.

Pour en savoir plus sur les messages contraignants, vous trouverez beaucoup de ressources sur le net.

Ils ont été intégrés dans l’enfance suite à des messages explicites ou explicites. Ces messages ont leur utilité et leurs sens à un moment donné. Ils deviennent contraignants quand ils sont présents de manière dictatoriale sans qu’ils soient utiles.

Les personnes ayant un » sois-parfait » fort. craignent l’échec et la perte de contrôle sur les événements. Ils peuvent se laisser déborder par des recherches et des réflexions coûteuses en temps et en énergie. Ils se repèrent aussi par le fait qu’ls préfèrent faire eux-mêmes et ont du mal à déléguer. Il crée un désir de se conformer à une norme. 

Les messages permissifs


On dit souvent que pour sortir des messages contraignants, l’idée est de les remplacer par un message permissif.

Dans le cas du “sois parfait”, on pourrait penser à quelque chose comme “j’ai droit à l’erreur”. Mais, est-ce réellement suffisant quand notre croyance interne est fermement opposée depuis TRES longtemps ?  

Dans le début de l’introspection je me demandais ce qu’il serait-il plus juste de croire, quel mode de fonctionnement serait plus bénéfique.

Anne Cornelis explique bien que le message permissif doit être trouvé par soi et pour soi. Toutefois j’aime beaucoup la recette qu’elle nous livre. J’ai même envie d’espérer qu’elle s’est intuitivement adaptée à moi pour le trouver.

Vivre simplement dans L’excellence

Que veut le perfectionniste à part atteindre l’idéal ?

L’excellence veut dire faire de son mieux mais en mettant la barre suffisamment haut pour que nous ne soyons pas découragés.

« Les plus petits pas possibles » sont réalisables chaque jour.

Ce niveau peut toujours être augmenté, contrairement à la perfection qui met la barre trop haute.

L’excellence peut être dans chaque domaine de la vie, dans les relations, dans les apprentissages.

Puis, on commence à réaliser qu’on ne fait pas d’erreurs, on ne fait que des expériences.

Le Conseil final et fondamental 

Anne nous recommande de faire attention aux extrêmes

L’excellence nous permet de mixer entre le coté rigide mais nécessaire de la structure de base et avec la créativité qui fait notre nature vivante.

L’excellence est la voie de l’équilibre. Cette voie du milieu car sans structure de base nous ne pouvons grandir et sans créativité, sans impulsion de vie qui s’exprime, nous sommes des machines.

En effet les perfectionnistes peuvent oublier d’être à l’écoute de cet élan de vie et ceux qui se rebellent contre ce perfectionnisme et vont à l’extrême vers la créativité peuvent totalement s’éparpiller.

Nous retrouvons donc ces bienfaits de la discipline que certains courants spirituels et arts martiaux nous apprennent.

La conclusion finale

N’oublions pas que nous sommes humains !La perfection ne donne pas de vie. Elle est fade. Eh oui nous ne sommes pas des intelligences artificielles, comme nous l’avons dit avec Florian.

Attention, car les ondulations quotidiennes de l’excellence se transforment en tsunami de la réussite.

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