Selon cette idée, les actions ou les événements ne sont ni intrinsèquement bons ni mauvais, mais plutôt que leur valeur morale est déterminée par l’interprétation que nous leur donnons. Cela peut remettre en question les systèmes de valeurs traditionnels.
Les notions de bien et de mal sont fortement ancrés dans notre culture.
Je peine à faire comprendre à ma fille cette question du point de vue, de la perspective. Que ce qui peut sembler bien d’une certaine manière peut faire mal d’une autre. Les dessins animés montrent cette image très duelle et si on n’y fait pas attention élèvent les enfants à notre place.
Encore un peu de patience avant de lui faire découvrir le nihilisme : https://www.youtube.com/watch?v=3bByU_IgvsY
Le bien et le mal : une question de polarité
Osho a dit : « il faut être intelligent pour être heureux ». Le malheur a plein de choses à donner.
Bonheur et malheur sont chargés en terme de croyances. Les religions se sont largement occupés de ce sujet.
Nous pouvons constater que nous sommes plus entourés lorsque nous allons mal. Les gens s’intéressent plus à nous dans ce genre de situation. Il y a plus de choses à raconter. Si tout va bien, il y a peu à dire.
Le malheur engendre discussion et écoute.
La quête impossible du bonheur
Les techniques de développement personnel tentent de nous faire accéder au bonheur à tout prix et pourtant une part de nous ne veut pas y aller. Encore un schéma bien inconscient. Je dirais bien un inconscient collectif en l’occurrence.
Pourquoi regardons tous (en globalité, je sais que beaucoup ne le font pas) les informations ou les films qui racontent des histoires tourmentées? La question reste ouverte…
Le bien amène le sujet de la culpabilité : comment puis je aller bien si les autres vont mal.
Je crée pour avoir de l’attention. Je tente de créer l’intérêt pour moi. Le malheur peut aussi rendre spécial, extraordinaire : « comment fais tu pour supporter tout ça ? ». On porte l’image du héros, de celui qui porte sa croix.
Le malheur, un phénomène humain,
L’existence du bonheur est dans la joie, partout et en même temps, il est difficilement recevable par les autres. J’en ai déjà parlé dans l’article sur l’hypersensibilité. https://verite-interieure.com/lhypersensibilite-un-mythe/
On a appris depuis des siècle à vivre dans le malheur.
Le défi du bonheur
Le bonheur demande de la créativité et du talent. Seuls les gens créatifs sont heureux.
La vie est sans cesse créative. On ne se sent vivant que lorsqu’on peut créer quelque soit la forme.
Et, c’est là qu’on comprend que bonheur et malheur s’engendrent réciproquement. Tentons d’expliquer tout cela.
Le malheur en excès
Le malheur fait rechercher le bonheur. C’est la souffrance qui nous appelle à aller chercher autre chose. On va devenir créatif pour en sortir.
Le bonheur à l’excès.
Le bonheur à l’excès va créer le malheur.
Quand je suis tout le temps insatisfaite. Il faut toujours plus de bonheur. On est insatiable !
Pour éviter de basculer d’un état à un autre, il faut savoir apprécier ce qui est là.
En demander plus sans vouloir TOUT changer à tout prix.
La gratitude aide à manifester cet état d’équilibre.
Le bonheur n’a pas besoin d’aller s’exposer de manière extravagante à l’extérieur.
A force de navigation d’un état à un autre, on peut décider d’agir pour aller retrouver un état d’équilibre et se libérer des excès d’insatisfaction. Plus l’excès est fort d’un côté, plus il le sera de l’autre.
Au delà d’une prise de conscience de ces phénomènes, une aide extérieure peut aussi être utile.
En savoir plus sur Vérité Intérieure, libération émotionnelle et autonomie
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