La formule « le changement c’est maintenant » a été popularisée lors de la campagne présidentielle de 2012 par François Hollande. Elle est devenue un slogan politique pour exprimer la nécessité d’un changement en France à l’époque.
Cependant, cette expression est considérée comme une phrase motivante pour encourager les gens à embrasser le changement dans leur vie personnelle et professionnelle. Elle suggère que le moment présent est le moment idéal pour apporter des changements positifs dans sa vie et dans le monde qui nous entoure.
Ainsi, même si cette expression est popularisée à des fins politiques, elle est utilisée dans un contexte plus large pour inciter à se concentrer sur l’importance du changement et à être prêts à en saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent. Expliquons un peu plus ce slogan à l’aulne de nos propres personnalités.
Le processus du changement
Le processus de changement est un processus dynamique qui implique de passer d’un état actuel à un nouvel état. Le changement peut prendre différentes formes, qu’il s’agisse d’un changement de mode de vie, d’un changement de comportement, d’un changement professionnel ou d’un changement personnel.
Notamment utilisé en management, le changement passe par plusieurs étapes :
- La pré-contemplation : la personne n’est pas consciente du besoin de changer ou n’a pas encore envisagé sérieusement le changement.
- La contemplation : la nécessité de changer est envisagée ainsi que les avantages et les inconvénients de cette décision.
- La préparation : le changement s’opére, des mesures sont prises en préparation
- L’action : la personne met en œuvre les changements qu’elle a décidé de faire et commence à vivre selon le nouvel état souhaité.
- Le maintien : c’est le moment de faire face aux défis et aux obstacles pour maintenir les changements effectués et éviter de revenir à l’état initial.
Chaque personne peut avancer et reculer entre ces différentes étapes. Cela peut prendre du temps pour passer d’une étape à l’autre. Il n’y a pas de recette magique pour le changement. Chaque personne doit trouver sa propre voie pour réussir le changement qu’elle souhaite.
Le processus de changement est un processus dynamique qui nécessite une prise de conscience, une planification et une action consciente. Ce processus permet de passer d’un état actuel à un nouvel état. Patience et persévérance sont des atouts pour relever ses défis.
Derrière ces étapes théoriques identifiées par les accompagnants au changement, tout un processus est aussi en route au niveau énergétique et biologique
Les coulisses du changement
Bien que nous soyons d’accord sur le fait que tout change tout le temps ( https://www.matthieuricard.org/articles/les-bienfaits-de-la-reflexion-sur-l-impermanence ). Certains schémas nous figent contre notre grés.
Voyons comment nous pouvons dépasser celà.
L’énergie du changement
Tous les changements de paradigme ne sont pas instantanés
Il est important que pour soutenir une envie de changement, nous devons atteindre un degré de pensée plus profond. Un paradigme fondé sur des principes qui illustrent avec précision ce qui est du domaine d’un être humain efficace. Nous devons toucher l’être dans sa profondeur.
C’est un changement de paradigme total qui s’opère.
Notre caractère est fait d’habitudes : » qui sème une pensée, récolte une action ; qui sème une action récolte une habitude ; qui sème une habitude, récolte un caractère ; qui sème un caractère, récolte un destin. » dit Stephen R Covey. Tout commence donc par notre façon de pensée.
la force de gravité
Comme toute force naturelle, la force de gravité peut travailler pour nous ou contre nous. La force de gravité de certaines habitudes nous empêche peut-être de nous rendre aujourd’hui là où nous voulons aller.
Au fil des mois et des années, nous devenons de plus en plus indépendants. Cette indépendance s’effectue physiquement, intellectuellement, affectivement et financièrement, jusqu’à nous suffire à nous-mêmes. Nous nous prenons alors totalement en charge. En évoluant, nous nous apercevons que tout, dans la nature, est interdépendant, et constitue un système écologique qui nous gouverne. Nous faisons partie de la société.
Nous découvrons encore que les plus grands succès dont nous sommes capables se situent dans le domaine des relations humaines, là où règne l’interdépendance. Notre développement, depuis la première enfance jusqu’à l’âge adulte, suit les lois de la nature. Et il s’effectue sur de nombreux plans.
Ainsi, nous avons donc un équilibre à trouver entre le « je » et le « nous » . Cet équilibre nous permettre d’agir pour nous sans nier l’autre.
un acte de responsabilité
Le souhait de changement s’exprime par le paradigme du « je » : je peux faire cela ; je suis responsable ; je suffis à mes besoins ; je choisis. A l’inverse par exemple, l’interdépendance s’exprime par le paradigme du « nous » : nous pouvons faire cela ; nous pouvons associer nos efforts, nos talents, nos capacités pour produire quelque chose de mieux.
Les personnes dépendantes ont besoin des autres pour obtenir ce qu’elles veulent. Les indépendantes, elles, parviennent à leurs fins par leurs propres efforts.
Dans le cerveau
Il existe une croyance bien installée qu’il faut 21 jours pour transformer quelque chose à l’intérieur de nous.
Le délai de 21 jours est vrai mais ne concerne pas les neurones et ne peut pas donc concerner de nouvelles synapses, de nouvelles connexions neuronales.
Ce délai concerne uniquement les cellules.
Et tant qu’on n’a pas créé de nouveaux récepteurs, on va rechercher plus ou moins toujours la même alimentation pour notre cerveau.
Tant que notre cerveau n’a pas compris comment faire rentrer l’amour, la joie par exemple, on va chercher inconsciemment à lui donner toujours la même alimentation même si on veut réellement et concrètement se nourrir de ces sensations qui ont l’air idéales pour tout être humain. C’est une forme d’addiction.
6 mois à 1,5 an d’habitudes d’actions sont nécessaires dans le nouveau système souhaité pour qu’il soit ancré. L’ancrage se renforce par l’activation de nouveaux circuits de neurotransmetteurs grâce à la nourriture et aux comportements qui vont devenir des habitudes.
4 neurotransmetteurs principaux sont liés à notre changement : la Dopamine, l’ocytocine, la Sérotonine et l’Endorphine.
Le bon moment
J’ai déjà parlé du bon moment dans l’article sur le bon choix : https://verite-interieure.com/comment-faire-le-bon-choix/
C’est à mon sens le même processus ici.
Toutefois, le changement de paradigme n’est pas instantané mais pourtant pour qu’il s’opère, je comprends qu’il se réalise aussi là où le temps est suspendu. Là où nous sommes en visualisation, là où tout est réellement possible. Là où il n’y a ni avant ni après; là où tout est possible. Cet espace difficilement compréhensible par le mental seul tant que cela n’a pas été vécu.
Le changement nécessite un acte de volonté et de décision mais aussi une concentration dans le moment présent : https://verite-interieure.com/10-moyens-detre-plus-present/