L’Authenticité, voilà le carburant inépuisable. À l’heure où tout semble passer par des solutions externes – technologies, routines miracle ou remèdes express – nous oublions souvent que la source la plus puissante est déjà en nous.
Être authentique, c’est une « démarche » qui libère une énergie naturelle et inépuisable.
Découvrons pourquoi l’authenticité pourrait bien être le meilleur choix pour une énergie personnelle et collective, solide et renouvelable.
Nous aspirons tous à une bonne santé, mais au cœur de cette quête, ce que nous cherchons réellement, c’est plus d’énergie. Elle est partout, ( ou plutôt, elle devrait l’être ) dans notre corps, notre esprit, et même autour de nous.
Alors, qu’est-ce qui nous en fait perdre ?
Lutter contre soi-même : une perte d’énergie inutile
Nous passons beaucoup de temps à lutter contre nous-mêmes, créant des histoires qui n’existent que dans nos têtes. Prenons un exemple simple : l’envie de rencontrer quelqu’un. Plutôt que de passer à l’action, nous trouvons toutes sortes d’excuses qui nous paralysent.
« Ça ne va pas marcher », « Je n’ai pas le temps »… Ces prétextes deviennent des pièges de l’auto-sabotage. Nous nous racontons des histoires, souvent pour éviter un échec potentiel ou par peur du jugement, mais ces blocages mentaux et émotionnels consomment une énergie considérable.
La psychologue Susan David, dans son livre Emotional Agility, explique que l’auto-sabotage est souvent une réaction à des émotions inconfortables que nous ne voulons pas affronter. Plutôt que de les ignorer, elle suggère d’adopter une approche plus fluide et flexible envers ces émotions, ce qui permet de libérer de l’énergie au lieu de la gaspiller dans des luttes internes.
L’excellence vs. le perfectionnisme
Beaucoup pensent que viser la perfection nécessite une énergie démesurée. Pourtant, il est souvent plus simple de viser l’excellence que de se satisfaire d’un travail médiocre, sous prétexte qu’il est « suffisamment fait ». Mon amie coach nous l’explique bien dans cette Vidéo.
Comme le dit Olivier Roland, il vaut mieux quelque chose de fait que rien du tout (Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études). Mais il ne s’agit pas ici de se contenter du minimum.
Le perfectionnisme est une quête irréaliste qui s’accompagne d’une charge mentale épuisante. Cela nous pousse à toujours vouloir en faire plus, même quand ce n’est pas nécessaire.
L’essentiel est de bien faire les choses dès le début, sans s’épuiser dans une quête infinie d’idéal. Cela permet non seulement de préserver notre énergie mentale, mais aussi de créer un sentiment d’accomplissement plus durable.
Assumer ses choix : se libérer de la culpabilité
La culpabilité est une des émotions qui nous draine le plus. Nous savons souvent ce que nous voulons, mais de vieux mécanismes ou des croyances ancrées nous empêchent de les assumer pleinement. Ici, il est vital d’apprendre à lâcher prise sur ces sentiments négatifs.
Si vous vous sentez concerné par le sujet, l’article sur le livre de Bernard Sensfelder, Vaincre peur et culpabilité, pourrait vous intéresser.
Brené Brown, dans son ouvrage Daring Greatly, nous encourage à pratiquer l’auto-compassion et à embrasser nos imperfections. Elle nous rappelle que la vulnérabilité n’est pas une faiblesse, mais plutôt une force qui nous permet de progresser sans être alourdis par le poids de la culpabilité.
L’impact des autres sur notre énergie
Les interactions sociales peuvent également être une source de perte d’énergie, surtout si nous laissons trop de place aux autres pour influencer notre bien-être. Lorsque nous accordons trop d’importance aux attentes des autres, nous nous éloignons de nous-mêmes, ce qui peut épuiser notre énergie. Ici encore, l’idée est de fixer des limites claires.
Comme l’explique l’auteur Don Miguel Ruiz dans Les Quatre Accords Toltèques, l’un des principes clés pour préserver notre énergie est de ne pas prendre les choses personnellement. En se détachant du regard des autres, on se libère d’un poids qui consomme une énergie inutile.
Se foutre la paix : un respect profond de soi
Se « foutre la paix » n’est pas synonyme de paresse ou d’inaction.
Bien au contraire, c’est un acte de respect profond envers soi-même. Fabrice Midal, dans son livre Foutez-vous la paix !, parle de cette tendance à vouloir être productif à tout prix, sans s’accorder de moments de répit. Se foutre la paix signifie être en accord avec soi-même, reconnaître ses besoins véritables, et parfois accepter qu’il est tout à fait normal de ne rien faire.
Mais attention, il est essentiel de distinguer entre le vrai besoin de repos et la procrastination déguisée.
Lorsque nous évitons une action par peur d’être débordé ou dépassé, nous ne nous respectons pas réellement. Nous cherchons à fuir cette action sous un prétexte de « paresse » apparente, alors que ce qui se cache derrière est souvent une peur plus profonde.
En écoutant vraiment notre corps et notre esprit, nous pouvons agir en accord avec nos véritables désirs et ainsi économiser de l’énergie.
Conclusion : l’authenticité, clé d’une énergie durable
La clé pour préserver et augmenter notre énergie réside dans notre capacité à être authentique avec nous-mêmes. En cessant de lutter contre nos émotions, en assumant nos choix, en lâchant prise sur le regard des autres et en apprenant à écouter nos véritables besoins, nous libérons une quantité incroyable d’énergie. Cette énergie n’est plus gaspillée dans des combats inutiles, mais investie dans ce qui nous tient vraiment à cœur.
La quête d’énergie, au fond, est une quête d’harmonie intérieure.
Comme le dit Eckhart Tolle dans Le Pouvoir du Moment Présent, être pleinement présent à soi-même permet de se reconnecter à une source d’énergie profonde et inépuisable. C’est en trouvant cet équilibre entre action et acceptation que nous pouvons véritablement optimiser notre énergie et vivre de manière plus épanouie.
10 réponses à “L’authenticité, la clé ultime pour une énergie durable”
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Je n’arrive pas à être quelqu’un de différent je crois. C’est peut être une chance, mais c’est aussi ce qui me fatigue paradoxalement.
En tous cas merci pour cet article, il me donne des pistes de réflexion.-
Merci pour ton commentaire Flore. Je suis curieuse de savoir ce que cela veut dire quand tu dis que « ça te fatigue »
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Cet article sur l’authenticité résonne tellement avec moi ! C’est vrai que rester fidèle à soi-même apporte une énergie différente, plus durable et apaisante. On passe trop souvent du temps à essayer de correspondre aux attentes des autres, mais au final, c’est quand on s’aligne avec qui on est vraiment qu’on se sent le mieux. Merci pour ce rappel précieux !
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tout a fait! et je rajouterai que rester pres de soi demande une écoute et une attention précieuse
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Dès l’introduction de l’article j’ai été happée par cette idée que « Être authentique, c’est une « démarche » qui libère une énergie naturelle et inépuisable »: mais oui!! Comment ne l’avais-je pas envisager ainsi alors que je questionne cet état, cette présence, tous les jours !! Authenticité mais aussi lâcher-prise, accueil de l’imperfection, attention… autant de thèmes que j’aborde également à travers les arts que je pratique et transmets ! Merci, Aurélie, pour cet article!
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Une démarche d’engagement avec soi 🙂 Quelle belle énergie dégage ton message ! merci à toi aussi
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Tu as tout à fait raison : être authentique est une source inépuisable d’énergie. Souvent, par peur du regard des autres ou de l’échec, on se limite, ce qui nous font nous sentir mal. Pourtant, en restant fidèle à soi-même, en écoutant ce que l’on a sur le cœur et en croyant en nos rêves, on peut accéder à une immense énergie.
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Merci beaucoup pour ton témoignage Benoît
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Merci pour cet article très déculpabilisant ! 😉 Je vais suivre ton conseil, je vais me foutre la paix. 🤣
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et tu fais bien 🙂
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