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détachement lâcher prise

Lâcher prise, détachement, des mots entendus maintes et maintes fois à l’ère du développement personnel.

Je l’ai tellement entendu d’ailleurs que je ne sais plus ce que ça veut dire. L’ai-je déjà su ?

Comme tout ce qui devient « tout public », le bon et le moins bon font partie du package. S’il est intégré chez tout le monde qu’il peut être bénéfique de s’éloigner de sources de stress, il peut être beaucoup plus néfaste de comprendre qu’il faut s’éloigner de sa famille, de ses obligations…

En tant que lecteur éclairé, instruit, vous riez de ce que vous venez de lire sans doute mais je vous assure que cette compréhension est possible.

En me penchant sur le 4e principe de Gurdjieff qui énonce : « Ne vous attachez à rien qui puisse vous détruire au fil du temps« , j’ai été amenée à un peu plus d’introspection et de recherches pour comprendre où il voulait en venir et pour savoir où je voulais aller.

Je vous propose d’aller revoir cette notion de détachement du point de vue des théories actuelles de développement personnel et de coaching. Puis nous partirons dans l’introspection.

Le détachement vu par le développement personnel et le coaching

 Au regard de tous les livres qui existent déjà à ce sujet, l’énoncé ci-dessous ne sera bien sûr qu’un résumé. Le détachement est souvent abordé comme un outil psychologique et émotionnel pour favoriser le bien-être mental et émotionnel des individus.

 Il peut être appréhendé de différentes manières.

Détachement émotionnel

Il nous recommandé de nous distancer émotionnellement des situations ou des personnes qui peuvent être source de stress. Ces personnes et situations qui peuvent aussi causer anxiété ou négativité. Cela ne signifie pas ignorer ses émotions, mais plutôt apprendre à les observer objectivement sans s’y laisser complètement submerger. C’est un moyen de préserver son énergie et de maintenir une perspective plus équilibrée dans les situations difficiles.

Détachement par rapport aux résultats

Il s’agit de se détacher du résultat final d’une situation ou d’un projet. Plutôt que de se concentrer uniquement sur l’objectif final, le détachement des résultats encourage à se concentrer sur le processus. La satisfaction se trouvent dans les efforts investis. Cela réduit l’attachement excessif aux résultats, ce qui peut être source de stress et d’anxiété.

Détachement matériel

Cela ne signifie pas renoncer à tout, mais plutôt reconsidérer la valeur que l’on accorde aux possessions matérielles. En se détachant des biens matériels, on peut réduire le stress lié à la possession et trouver la liberté dans la simplicité.

Détachement relationnel

Ce concept consiste à se détacher des attentes excessives que l’on peut avoir dans les relations interpersonnelles. Cela ne signifie pas se désintéresser des relations, mais plutôt laisser aux autres l’espace nécessaire pour être eux-mêmes, sans essayer de les contrôler ou de les changer.

Détachement par rapport au passé et au futur

Se détacher du passé permet de se libérer des regrets et les rancœurs. De l’autre côté, se détacher du futur consiste à réduire l’anxiété liée à l’anticipation. Se concentrer sur le moment présent, aussi connu sous le nom de pleine conscience, est un aspect clé de ces concepts de détachement.

Dans le développement personnel et le coaching, le détachement encourage les individus à cultiver un état d’esprit plus équilibré et à vivre de manière plus authentique et épanouissante. J’ai souhaité poursuivre l’introspection…

Et si nous allions plus loin

Je me suis demandée quels attachements pourraient chez moi me nuire à terme. Et j’ai bien envie de dire tous étant donné que mon axe de développement est une certaine liberté intérieure. Les attachements sont donc antinomiques. On ne peut lutter contre certains. Je pense là aux attaches avec les personnes avec qui le lien de cœur est réel.

Nous sommes facilement attachés aussi à nos émotions pour des raisons neuronales. Nous l’avions vu dans l’article sur la dépendance à celle-ci. Il est possible de s’en défaire en retravaillant nos circuits.

D’autres attachements peuvent être forts aussi mais la puissance mentale permet de s’en défaire accompagnée du nettoyage cellulaire et donc corporel qui s’y associe (addictions aux substances, aux nourritures, aux jeux…).

En observant la quantité d’attaches possibles, j’en ressors une principale à laquelle il faut veiller : notre égo.

Se détacher du personnage

Le rôle que l’on se donne est au final, la seule chose dont nous ayons vraiment  à nous détacher.

Nous nous créons un personnage pour évoluer dans la société. Il évolue certes en fonction de beaucoup de paramètres dont nos prises de consciences mais il reste un personnage créé.

Il ne s’agit pas de se détacher des personnes qui nous sont proches, de ne pas souffrir si elles- mêmes sont en souffrance, ni de se détacher de notre profession par exemple car nous avons à accomplir les missions que nous choisissons au sérieux. Mais, il s’agit de réaliser que nous sommes plus que ce personnage, que nous sommes créateurs et que nous avons les moyens de faire bouger les lignes. Je vous invite d’ailleurs à consulter notre dossier sur l’éveil.

C’est ce personnage qui choisit la direction qu’il veut prendre, si elle ne convient pas, il a la liberté d’en changer grâce à notre part supérieure.

Cela n’est pas toujours chose aisée. Se détacher de ce qui peut nuire à terme demande de bien s’être observé. Cela permet au aussi de l’éloigner de ses tendances destructrices, de ses propres perversions et d’être indulgent envers soi. N’oubliez pas que rien n’est important, c’est notre réaction qui mesure cette importance.

Les leaders et le détachement

Ce détachement étant une notion phare, j’ai souhaité jeté un œil sur ce qu’en dise les leaders inspirants.

Pour les Stoïciens, le détachement est un concept clé qui fait référence à la capacité de maintenir un état d’esprit équilibré et serein face aux événements externes, qu’ils soient positifs ou négatifs. Le Stoïcisme est une philosophie hellénistique suivie par les personnes charismatiques et alignées. Elle enseigne le développement de la vertu, la rationalité et le contrôle de soi comme moyen d’atteindre le bonheur et la tranquillité d’esprit. Le détachement des stoïciens et des leaders comporte aussi la dimension émotionnelle, matérielle et l’importance du moment présent.

Ils appuient en plus sur l’importance de contrôler les émotions excessives, telles que la colère, la peur et la tristesse. Ils encouragent le détachement envers les événements externes, car les émotions résultent souvent de nos jugements sur ces événements plutôt que des événements eux-mêmes.

Les Stoïciens prônent aussi la simplicité et la modération dans la vie et insistent sur l’importance de vivre dans le moment présent, le seul moment où nous devrions diriger notre attention et notre énergie.

Enfin ils nous parlent aussi de l’importance de ne pas trop s’identifier à son propre statut social, à la reconnaissance des autres ou à l’opinion publique. En se détachant de l’ego, on peut éviter la vanité, l’orgueil excessif et le désir d’être constamment approuvé par les autres.

Le détachement ne signifie pas l’indifférence ou le désengagement total du monde, mais plutôt un engagement actif et vertueux avec le monde, tout en maintenant un équilibre émotionnel et mental face aux hauts et aux bas de la vie. C’est un moyen de cultiver la résilience, la tranquillité d’esprit et le bonheur durable à travers le développement intérieur et la maîtrise de soi.

Conclusion

Ainsi, le détachement des plaisirs éphémères permet de comprendre ce qui compte vraiment.

Nous avons ce pouvoir de choisir, d’avoir le contrôle sur ce qui dépend de nous.

Se concentrer sur les objectifs à long terme est un moyen puissant de façonner notre parcours de vie.

Nous investissons en nous-même plutôt que de gaspiller de l’énergie pour des choses qui ne mènent pas loin.

Le sens de la vie va au delà de la gratification immédiate.

Les relations affectives trouvent aussi plus de sens.

Et si vous vous demandez si j’y parviens puisque j’écris ces mots : en vérité, j’ai encore beaucoup de chemin à faire et encore beaucoup d’autodiscipline à acquérir.

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