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Détails du fichier joint conflits-internes-et-externes-.jpeg 19 mai 2025 431 Ko 1024 pixels par 1024 Modifier l’image Supprimer définitivement Texte alternatif Apprendre à décrire le but de l’image(ouvre un nouvel onglet). Laissez vide si l’image est purement décorative.

Quels sont les liens entre nos conflits internes et tous les conflits qu’on peut voir à l’extérieur, ceux qu’on observe dans le monde ?

C’est à cette question que répond Alexandre Rougé lors d’un entretien.

Quand on parle de transformation intérieure, il est rare d’entendre une parole aussi libre, tranchante et lucide. Il nous partage son parcours vers une « vérité intérieure », non pas comme un idéal spirituel, mais comme une traversée qui peut être aussi douloureuse.

Bienvenue dans ce dialogue entre deux êtres en quête de sens.

=> pour voir l’entretien en vidéo, cliquez ICI

Le miroir des conflits : de l’intérieur vers l’extérieur

Alexandre nous explique que les conflits qu’on prétend résoudre à l’extérieur ne sont que la perpétuation de conflits intérieurs que l’on refuse de voir.

 » Ces conflits internes, comme on n’a pas le courage de les affronter, on va les projeter, les répercuter, les étendre. Ils deviennent alors des causes qu’on embrasse, des croisades qu’on mène, des ennemis qu’on veut abattre. »

Ce mécanisme de projection est pernicieux, car il donne un sens à notre mal-être sans jamais le résoudre.

Et ainsi naît un cercle vicieux : plus on fuit notre chaos intérieur, plus on nourrit le désordre extérieur.

Les conflits ou la descente dans les ruines de soi

Cette prise de conscience, Alexandre l’a vécue de façon radicale, notamment au cours d’une retraite bouddhique.

 » C’est là que j’ai commencé à toucher du doigt quelque chose de fondamental. Et c’est long, parce que c’est très dur. Parce que ça fout ta vie en l’air. Tous tes repères volent en éclats. Tu réalises que tu t’es menti à toi-même, que tu as été le dupe de ton propre théâtre intérieur. Tu découvres que tu as joué un rôle infantile pour fuir le marasme, pour ne pas voir le champ de ruines en toi. »

Ce constat, Alexandre le qualifie de honteux, dévastateur. Il parle sans détour de dépression, d’effondrement nerveux, de perte de sens totale.

Mais il insiste : c’est une fausse vie que l’on détruit, une vie d’emprunt, une construction de l’ego. Et cette destruction est nécessaire pour qu’enfin la vie réelle, alignée, puisse émerger.

Reprendre la maîtrise

La révolte salutaire

Une fois la lucidité installée, une bascule se produit.

« Quand tu réalises ça, tu reprends le dessus. Tu reprends la maîtrise sur ta vie, tu fais le choix de la simplicité, de l’authenticité. Tu te mets à t’occuper de ton bonheur. Pas par égoïsme, mais parce que « charité bien ordonnée commence par soi-même ».

Et ce recentrage n’est pas anecdotique mais révolutionnaire.

Il s’agit de :

  • mettre de l’ordre dans sa maison intérieure avant de prétendre changer le monde.
  • dire ce qu’on a à dire à ses proches.
  • de cesser de jouer au sauveur, au juge ou à la victime dans le triangle de Karpman.

Il s’agit de redevenir souverain de soi-même.

Les cercles concentriques de la paix

Alexandre évoque un mouvement naturel, comme des ondes autour d’un centre : plus on est en paix avec soi-même, plus cette paix rayonne.

« Ton environnement immédiat devient plus clair, plus propre, plus vrai. Et ça rayonne par cercles concentriques. Ce qui semblait utopique devient normal : vivre simplement, aimer ce qu’on fait, respecter les autres, respecter la nature. »

Une critique radicale du monde actuel

Le recentrage sur soi ne signifie pas retrait ou indifférence. Au contraire. Cela donne une lecture acérée du monde, des systèmes, des manipulations.

Alexandre se questionne même ouvertement :

« Comment ne pas voir que les grands dirigeants sont pour la plupart des psychopathes, sociopathes, pervers narcissiques ? Et comment ne pas comprendre que tout cela prend racine dans une petite enfance négligée, non reconnue ? Le système patriarcal dans lequel nous vivons méprise les femmes, les enfants, la nature. Il les exploite, les pollue, les détruit. »

Alexandre Rougé dénonce un monde façonné pour maintenir l’aliénation :

  • infantilisation des esprits,
  • inversion des repères,
  • effacement des polarités,
  • confusion permanente.

Il évoque même l’idée d’un vampirisme énergétique, à l’image des entités non humaines décrites par Anne Givaudan ou illustrées dans Matrix.

Couper les cordons de l’esclavage

L’issue à ce marasme est intérieure. Elle est radicale.

 » Quand tu te libères de tes mensonges, tu sors du sarcophage, tu coupes les cordons énergétiques qui te relient à ces entités, à ce système. Et à mesure que de plus en plus de gens s’éveillent ainsi, ce système s’affaiblit. C’est ce qui est en train de se passer. C’est l’Apocalypse, dans son sens étymologique : la révélation. »

Une libération personnelle et collective

Ce que nous propose Alexandre Rougé dans ce témoignage, c’est une voie de libération intérieure aux répercussions collectives. Il ne s’agit pas de changer le monde en agitant des pancartes, mais en osant affronter ses propres ténèbres. En cessant de nourrir les conflits extérieurs avec nos blessures non vues.

C’est une démarche exigeante, bouleversante. Mais c’est aussi une renaissance.

Conclusion : se désenvoûter pour mieux vivre

Et si, au fond, l’Apocalypse était moins un effondrement qu’un désenvoûtement ? Une libération progressive des illusions qui nous maintiennent en esclavage ?

C’est le pari qu’ose Alexandre. Un pari dangereux, mais profondément vivant.

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