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le chemin d'âme

On entend souvent dire que l’âme peut se perdre, que certaines âmes s’égarent dans des chemins de traverse, qu’elles oublient « leur mission ». Mais qu’en est-il vraiment ?

Si nous regardions la question sous un autre angle notamment en remettant le mental et les croyances à leurs places ?

Pour visionner l’échange lié à cet article, c’est ici

L’âme ne se perd pas, c’est le mental qui résiste

Nous avons cette croyance, largement véhiculée par de nombreuses traditions, que nous devons chercher notre chemin, comme s’il s’agissait d’un trésor caché qu’il faudrait mériter. Nous parlons d’âmes égarées, de missions perdues, de karmas à réparer, comme si l’essence même de notre être pouvait disparaître ou se détourner de sa route.

Mais l’âme, par nature, ne se perd pas.
Elle sait. Elle suit son mouvement, avec ou sans notre consentement.

Ce qui se perd, en revanche, ce qui se crispe, ce qui refuse de voir, c’est le mental. Lui, il lutte. Il s’accroche à ce qu’il croit savoir, il cherche des repères dans des systèmes de pensée souvent rigides. Il fabrique des récits rassurants sur ce qui devrait être et ce qui ne devrait pas être.

C’est ainsi que naissent ces voix intérieures qui nous soufflent :

  • « J’ai raté ma vie. »
  • « J’aurais dû faire un autre choix. »
  • « Je suis passé à côté de ma mission. »

Mais une mission peut-elle être « manquée » ? L’âme peut-elle vraiment prendre une mauvaise direction ? Ou bien est-ce uniquement notre regard qui nous enferme dans cette illusion ?

L’illusion des croyances : entre enfermement et réconfort

Tout au long de notre vie, nous accumulons des croyances.

Certaines nous aident, d’autres nous enferment.

Parmi les plus courantes, il y a cette idée que nous devons croire en quelque chose pour avancer.

Croire en quoi ? En un sauveur ? En une doctrine ? Une promesse de rédemption ?

Mais la croyance est déjà une séparation. Elle place entre nous et la vérité un écran de projections, une interprétation du réel.

Prenons un exemple simple :

  • Croire en Jésus le Sauveur, c’est s’attacher à une figure extérieure, en espérant qu’elle viendra combler notre vide intérieur.
  • Avoir foi en le Christ, c’est reconnaître en nous-mêmes la vibration de cet amour inconditionnel, cette présence, cette force qui nous guide sans besoin d’intermédiaire.

La différence est subtile, mais essentielle.
Dans un cas, on attend une révélation extérieure.
Dans l’autre, on ressent une vérité intérieure.

Et cette foi n’est pas l’apanage d’une seule tradition. On la retrouve sous d’autres formes, d’autres visages, dans toutes les grandes sagesses du monde.

Alors, plutôt que de croire, oserons-nous faire l’expérience directe du réel ?

Les expériences extrêmes : une fausse solution ?

Beaucoup recherchent l’éveil par des moyens radicaux. Expériences de mort imminente, voyages astraux, rituels chamaniques, sorties hors du corps… Certains espèrent qu’un choc suffira à ouvrir les portes de la compréhension.

Mais qu’en est-il vraiment ?

Des personnes ayant vécu une NDE (expérience de mort imminente) témoignent parfois d’une transformation profonde. Elles reviennent avec un regard neuf sur la vie, une vision élargie. Mais d’autres, au contraire, reviennent perdues, troublées, incapables d’intégrer ce qu’elles ont vécu.

Ce n’est pas l’expérience qui crée la transformation, c’est la conscience que l’on en a.

Une sortie hors du corps ne garantit pas la sagesse.
Une transe mystique ne remplace pas l’ancrage dans le quotidien.

Si ces expériences peuvent ouvrir des portes, elles ne sont jamais une fin en soi. La vraie question reste toujours la même :

Que fais-tu, ici et maintenant, avec ce que tu as compris ?

Car ce n’est pas en cherchant à quitter ce monde que nous trouverons la vérité. C’est en l’incarnant pleinement.

La seule vérité pour l’âme: être totalement présent à son chemin

Alors, comment retrouver son cap ? Comment être sûr d’être sur la bonne route ?

La réponse est à la fois simple et déroutante : il n’y a pas de route tracée d’avance.

L’âme avance, quoi qu’il arrive.
Toi, tu choisis si tu l’accompagnes ou si tu résistes.

Et cette résistance prend mille formes :

  • Vouloir tout comprendre avant d’agir.
  • Attendre un signe clair pour se lancer.
  • Chercher une validation extérieure.
  • S’accrocher à des dogmes rassurants.

Mais la vie ne fonctionne pas ainsi.

L’âme ne demande pas de comprendre avant de vivre. Elle demande de vivre.

Elle ne demande pas d’être certain avant d’avancer mais invite à faire confiance et à expérimenter.

Alors, au lieu d’attendre une révélation extérieure, au lieu de chercher des réponses dans des concepts figés, au lieu de vouloir être sûr que nous sommes sur le bon chemin… et si nous nous autorisions simplement à être pleinement là, maintenant ?

Peut-être que la véritable mission n’est pas une quête lointaine, qu’elle est juste ici, dans chaque instant vécu en conscience.

Peut-être que la seule erreur possible, ce n’est pas de se tromper de route… mais de refuser d’avancer.

Alors… vas-tu enfin écouter ce que ton âme sait déjà ? Comme nous l’avons vu dans les précédents articles, nous avons ce devoir envers elle.


Et toi, as-tu déjà eu l’impression d’être perdu ? Comment as-tu retrouvé ton cap ? Partage ton expérience en commentaire ! 😊

Bibiographie pour aller plus loin :

6 réponses à “L’âme peut-elle perdre son chemin ?”

  1. Avatar de Eric

    J’aime beaucoup ces ceux phrases de ton article que j’ai apprécié de lire, « Peut-être que la véritable mission n’est pas une quête lointaine, qu’elle est juste ici, dans chaque instant vécu en conscience. » et « Alors… vas-tu enfin écouter ce que ton âme sait déjà ? ». D’ailleurs s’il y a une quête dans la vie, ne serait-ce pas d’accepter et de vivre le moment présent ?

    1. Avatar de Aurelie

      C’est effectivement là que tout se passe et c’est aussi simple que peu évident 🙂

  2. Avatar de Carole

    merci pour ton article dont je partage la conclusion : incarner pleinement sa vie en conscience et dans l’instant présent. Et c’est que tout est parfois délicat pour l’humain… Mais oser au lieu de controler quelle joie ! là je me sens et je suis vivante.

    1. Avatar de Aurelie

      la vie se sent dans ton commentaire 🙂 Merci Carole

  3. Avatar de Pascal

    Merci Aurelie pour cet article plein de justesse, je dis souvent « les croyances ferment les portes du savoir ». Chaque événement vécu est pour nous faire progresser si nous écoutons la leçon, l’âme suit son chemin dans le ici et maintenant comme tu le dis si bien. il nous faut lâcher prise pour revenir au moment présent et abandonner les émotions du passé qui nous retiennent et nous empêchent de passer à autre chose. J’aime beaucoup ton article, très bien construit dans une simplicité efficace.
    Pascal

    1. Avatar de Aurelie

      Merci beaucoup Pascal. Il faut abandonner les émotions du passé oui pour vivre pleinement et pour cela il faut aussi accepter de les vivre et/ou se faire aider

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