Retrouver et cultiver la confiance en soi ; un voyage intérieur

La confiance en soi.

Parfois, plus on en parle, moins j’ai l’impression de savoir ce que c’est. Elle pourrait sembler être une quête sans fin, un mirage qui recule à mesure qu’on avance. Et en même temps, elle est essentielle pour évoluer sereinement dans notre vie

Qu’est-ce que c’est « la confiance en soi » ??                 

C’est avant tout savoir que l’on a les ressources pour avancer, en plus des simples compétences techniques. C’est cette capacité intérieure à se sentir légitime dans nos actions et nos choix.

Pourtant, malgré les expériences et réussites, pourquoi le manque de confiance revient-il ?

Ce sentiment touche bien plus de personnes qu’on ne le pense. Paradoxalement, celles qui paraissent les plus sûres d’elles-mêmes cachent parfois aussi un profond doute intérieur. La confiance ne se décrète pas en un claquement de doigts : elle demande un travail en profondeur, souvent lié à des blessures anciennes.

Pour comprendre un peu plus les racines de ces fonctionnements, je vous invite à lire l’article de Rémi sur les 12 signes du manque de confiance en soi et ses solutions.

C’est d’ailleurs  Rémi qui est à l’initiative de cet article car je participe à l’évènement de son blog « l’action suit les pensées » sur le thème  “La confiance en soi : Comment la construire et la maintenir”.

L’empreinte de l’enfance : quand nos croyances se forgent

« Peut mieux faire », « Ne se donne pas assez », « A la tête ailleurs »… , « tu fais TOUJOURS des bêtises », « tu ES maladroite ».

Avez vous déjà entendu ces phrases alors que vous aviez eu l’impression de donner le maximum de vous? Combien d’entre nous avons grandi avec ces remarques répétées, que ce soit à l’école, en famille ou ailleurs ?

Ce tu « assaillant », Ce tu qui tue le « es ».

Elles ont laissé une empreinte qui peut influencer durablement notre confiance. Lorsque nous avions l’impression de donner le meilleur de nous-mêmes, mais que cela ne semblait jamais suffisant, un doute s’est immiscé en nous. Et ce doute, lorsqu’il n’est pas revisité, continue d’influencer nos actions d’adulte.

En effet, le manque de confiance est une entrave à notre liberté .

Confiance et culpabilité : un lien pernicieux

Le manque de confiance est souvent nourri par une forme de culpabilité consciente ou inconsciente.

On aimerait tellement pouvoir dépasser ces barrières et ça semble si simple pour les autres. On se rabaisse sans cesse et on s’en veut.

Des croyances s’installent telles que

• « Je ne suis pas assez bon(ne) »
• « Je vais forcément échouer »
• « Je ne mérite pas le succès »
• « Je ne suis pas intéressant(e), personne ne s’intéresse à moi »
• « Je ne suis pas capable d’apprendre ou de progresser »
• « Les autres sont meilleurs que moi »
• « Les gens vont me juger si j’échoue »
• « Si je réussis, les autres vont m’envier ou me rejeter »
• « Personne ne veut vraiment m’aider »
• « Si j’échoue, c’est que je ne vaux rien »
• « Si je prends un risque, je vais forcément le regretter »
•  » Ce n’est pas la peine d’essayer, je vais échouer de toute façon »
• « Je suis trop vieux/vieille pour changer » ou « trop jeune »
• « Si je sors de ma zone de confort, ça va mal finir »
• « C’est trop difficile, je n’y arriverai jamais »

Ne pas être à la hauteur, ne pas en faire assez, ne pas mériter…

Ces croyances limitantes nous enferment et nous empêchent d’oser. Travailler sur elles est un premier pas vers une confiance plus ancrée. Il est possible de commencer seul en se répétant chaque jour une autre croyance totalement opposée et positive.

Se comprendre : une clé essentielle

J’ai trouvé une véritable confiance en moi le jour où j’ai compris comment je fonctionnais.

Je connaissais déjà ma difficulté à faire face aux conflits. Une difficulté liée d’ailleurs à celle de dire « non ». Je connaissais cette extrême sensibilité aux bruits, mon envie constante de satisfaire l’entourage professionnel et personnel et un perfectionnisme presque handicapant.

Un jour, mon système nerveux m’a amené à la rupture et j’ai décidé de comprendre comment mon cerveau fonctionnait. J’ai consulté une neuro psy extra et je me suis formée aux neurotransmetteurs.

J’ai ensuite donc réorganisé ma vie en fonction de ces connaissances afin de la rendre plus facile .

Je mets certaines de ces connaissances dans un ebook.

Chacun de nous a une manière unique d’apprendre, de réagir, de ressentir. Connaître son mode de pensée, ses besoins, ses limites et ses forces permet de ne plus se comparer et d’avancer avec plus de sérénité.

Cultiver la confiance, c’est nourrir l’amour de soi

On peut avoir conscience de ses capacités, mais sans estime de soi, cela ne vaut pas grand-chose sur le long terme.

La confiance ne peut être dissociée de l’amour que l’on se porte. Développer cette estime passe par l’acceptation de soi et la bienveillance envers ses imperfections.

La pyramide des besoins de Maslow classe d’ailleurs la confiance dans la case de l’estime. Il ne peut y avoir de confiance sans estime! Vous pouvez très bien être conscient de vous, de vos capacités, de votre savoir être et savoir faire, si vous ne nourrissez pas cette estime, votre confiance sera toujours à refaire.

L’estime de soi permet d’enlever les doutes, ou au moins certains questionnements, certaines suspicions, aussi de bien choisir les personnes avec lesquelles nous avons envie de nous entourer.

En pratique comment faire ?

Passer à l’action

Pour renforcer la confiance, il faut passer à l’action. Mais pas n’importe comment. Quand la confiance a été fragilisée, il est difficile de se lancer dans de grands projets. L’important est d’agir, même à petite échelle.

=> Faire peu faire bien et répéter. Au début on teste, on voit ce qui nous convient et si ca nous plaît, si ca fonctionne, il faut répéter. J’ai fais connaissance avec ce conseil en atelier avec le MEDEF. J’ai été épatée de voir comme un conseil aussi simple pouvait être donné à de grosses entreprises. Et c’est exactement ce type d’application qui permet la durabilité.

=> La règle des 5 minutes est aussi un excellent moyen de s’y mettre : consacrer un court laps de temps chaque jour à ce qui nous tient à cœur, sans pression. Petit à petit, ces actions deviendront des habitudes qui renforceront notre sentiment de compétence.

Se faire du bien pour nourrir sa confiance

Un corps et un esprit bien entretenus favorisent une meilleure confiance en soi. Cela passe par plusieurs piliers :

• Un sommeil de qualité pour être plus alerte et centré.
• Des pratiques qui apaisent le mental : méditation, respiration consciente, yoga, ou même sport intense, extrême… Chacun sa méthode.
• Une apparence qui nous plaît : se sentir bien dans ses vêtements et dans son corps, pour soi avant tout et pour rayonner à l’extérieur.
• Des valeurs alignées : savoir ce qui compte pour nous et s’entourer de personnes qui nous respectent et nous inspirent.

Et si on agrémentait avec un rituel ?

Le matin au réveil est un moment idéal pour se mettre en lien avec ses souhaits et ce que vous justement amener dans ce monde. Le cerveau dans un état d’onde particulier, le néocortex encore calme voir non actif. Je choisis particulièrement ce moment pour écrire et me remettre en lien avec souhaits soit à long terme soit même juste pour la journée, cela me crée cette dynamique d’action réconfortante.

Au fil du temps j’ai vu le bénéfice de ce rituel que je vous recommande. Il peut se faire aussi le soir avant le coucher dans un moment de calme si le matin n’est pas propice pour vous.

Apprendre à dire non : un acte de confiance

Dire non à l’extérieur, c’est se dire OUI à soi-même.

Cela implique parfois de s’éloigner de certaines personnes, même chères, si elles ne respectent pas notre espace ou nos choix.

Un bon indicateur ? Si vous vous sentez épuisé après les avoir vues, si vous ressentez un devoir plus qu’une envie, alors il est peut-être temps de revoir vos priorités!

Savoir poser ses limites avec bienveillance est une preuve de confiance et d’amour envers soi-même.

Témoignage

Je vous parle ici d’un vécu non de théorie.

Ma timidité était quasiment maladive. Très jeune, le simple fait de rentrer dans une boulangerie était compliqué. Pour pouvoir agir dans la vie, il m’a bien fallut aller de l’avant, dépasser la peur de l’autre, de son avis, de son jugement et aller progressivement vers plus de tendresse et d’estime et d’amour de moi.

Ce manque de confiance était destructeur au point où comme beaucoup je suis passée par des « burn out », je disais oui à ce qui ne me convenait pas. La maladie m’a permis cette prise de conscience. J’ai essayé de faire comprendre des points de vue sans m’affirmer, en laissant toujours passer les désirs des autres avant les miens.

Un jour le « non » a pris le dessus et malgré les attitudes affirmées des directions en face de moi, j’ai continué à affirmer mes positions, je n’avais plus peur de perdre mon travail, mon argent …J’ai assumé intérieurement mon désir de me respecter et est arrivée cette suite logique de l’extérieur : on m’a proposé le poste qui me correspondait, c’était même au delà de toute attente.

Le chemin continue donc, les défis évoluent, j’essaie juste de prendre ceux qui ne me seront pas trop gros pour ne pas me décourager.

Croyez donc en vous, c’est le plus beau cadeau que vous puissiez vous offrir.

Conclusion

La confiance en soi est un chemin, non un état figé. Elle se construit jour après jour, par des actions, une compréhension de soi et une attention portée à son bien-être.

Il peut être nécessaire de se faire accompagner.

Vous pourrez sur ce site des outils pour vous aider à cultiver cette confiance et à avancer vers plus de sérénité. Vous méritez de croire en vous !