La pensée positive est devenue une idée très répandue dans la culture populaire ces dernières années. De nombreuses personnes croient que la pensée positive peut aider à améliorer leur vie, leur santé mentale, leurs relations et leur bien-être général.
L’impact de la pensée positive sur le grand public est à la fois positif et négatif. D’un côté, la pensée positive peut aider à améliorer la confiance en soi, la motivation, l’optimisme et la résilience face aux difficultés de la vie. Elle peut également aider à réduire le stress, l’anxiété et la dépression.
Cependant, certains critiques affirment que la pensée positive peut également avoir des conséquences négatives, car elle peut amener les gens à ignorer les problèmes réels et à ne pas prendre de mesures concrètes pour les résoudre.
En fin de compte, la pensée positive peut être utile pour aider les gens à faire face aux défis de la vie, mais elle ne doit pas être considérée comme une panacée.
Voyons ce qu’elle recouvre et comment se positionner face à cette « injonction ».
La pensée positive dans la réalité
La pensée crée notre réalité
Vous avez déjà sans doute entendu que « notre pensée crée notre réalité ». C’est parfois évident à comprendre. En effet, imaginez quelqu’un qui va dire » je suis fatigué », c’est sans doute une réalité si cette personne a peu dormi et qu’elle le sent dans son corps. Mais, si elle le répète, elle va amplifier ce phénomène. Vous l’avez déjà vécu, imaginez vous dire à la place » ca va, je peux poursuivre ma journée en toute quiétude » ou toute autre phrase qui vous parle.
Nous avons un pouvoir sur la façon dont nous contrôlons, percevons et interprétons la réalité.
Ce choix de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein.
La psychologie positive, au-delà de la pensée positive
Plutôt que la simple pensée positive, il est judicieux de s’intéresser à la psychologie positive.
Le psychologue Martin Seligman l’a initié à la fin des années 90.
Selon lui, la psychologie positive repose sur trois piliers :
- l’étude des émotions positives,
- l’étude des traits de personnalité positifs (en particulier nos forces et nos vertus mais aussi nos aptitudes)
- l’étude des institutions positives.
A la différence de la pensée positive qui suggère d’avoir une attitude positive en toute circonstance, la psychologie positive considère que certaines situations requièrent d’être regardées et perçues avec réalisme voire avec négativité. Sans nier les souffrances psychiques et les moyens existants d’y remédier, elle se positionne comme un complément pour améliorer sa vie.
Le danger de nier ou minimiser les émotions négatives
Je le dis et le répète « tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime ». Ainsi, la pensée positive peut être dangereuse à toute personne qui va l’appliquer trop restrictivement.
Nier son émotion est une erreur. Cela permet simplement de ne pas subir une sensation qui peut être très douloureuse sur le moment autant moralement que physiquement. Mais, cette émotion non digérée va revenir tant qu’elle n’aura pas été vécue. Et, elle reviendra encore plus forte et pernicieuse.
La pression sociale à toujours être positif
A l’image de ce qui a été dit sur l’impact de la « normose », la dictature du bonheur nous fige dans un modèle qui n’est pas nous.
Nous recevons depuis des années des injonctions à être heureux, comme si cela ne se faisait pas d’être malheureux! C’est juste un épisode de vie parfois nécessaire.
La société moderne pousse les individus à rechercher constamment le bonheur et à vivre dans un état de bien-être permanent. Cela contribue aussi à anesthésier nos capacités de discernement. Il est évident qu’être zen à tout prix minimise les contestations.
Cette pression peut provenir de différentes sources, notamment des médias, des réseaux sociaux, de la publicité, des normes sociales, etc.
Le concept de dictature du bonheur soulève des préoccupations quant aux attentes irréalistes que la société place sur les individus. Cette pression constante peut mener à une insatisfaction chronique, une anxiété accrue et même à une dépression.
La dictature du bonheur peut également conduire à une stigmatisation des personnes qui ne correspondent pas aux normes de bonheur de la société. Les personnes atteintes de troubles mentaux, par exemple, peuvent être vues comme des personnes qui ne sont pas capables de trouver le bonheur par elles-mêmes.
Il est important de reconnaître que le bonheur est un état émotionnel complexe. Sa permanence est quasi impossible. Il est donc important de ne pas s’attacher à une idée rigide de ce que devrait être le bonheur. L’invitation est de se concentrer plutôt sur la recherche d’un équilibre émotionnel sain et durable.
Le leurre de la pensée positive
Le fonctionnement du cerveau
Nous avons déjà vu dans un article précédent que nous ne pouvons rationnaliser des émotions.
En effet, quand elles sont très fortes, elles ne dépassent pas le néocortex. C’est ce qui explique le fait qu’une personne qui a peur d’une microscopique araignée peut restée terrorisée tout en étant convaincue qu’il n’ a aucun danger. Cela aussi explique que « l’amour rend aveugle ». Dépassés par des émotions, on ne peut réellement « penser » de manière utile face à la situation présente.
De plus, même si nous avons un certain pouvoir sur nos pensées, certains échecs nous plombent réellement et les neurotransmetteurs peuvent être affectés à nos dépends au point d’épuiser notre énergie. Pour vous aider, n’hésitez pas à demander cet e book gratuit pour un avoir un cerveau au top.
Dans ces situations où l’émotion prend le dessus sur les autres plans de notre vie, il convient donc de travailler directement dessus. Des méthodes de « déprogrammation » existent. Il sera nécessaire alors de parler à l’inconscient.
Etre aligné à son soi véritable
Notre véritable vibration émane effectivement de notre inconscient. Même si nous forçons le conscient, c’est la vibration de l’inconscient qui va amener ce que nous allons vivre.
Ainsi la seule et réelle vraie solution pour avoir une vie plus vertueuse est de mettre la lumière dans les zones d’ombres. Plusieurs techniques existent. En manque de patience, un thérapeute compétent bien entendu mais plus simplement l’observation calme et avec recul et la médiation.
En savoir plus sur Vérité Intérieure, libération émotionnelle et autonomie
Subscribe to get the latest posts sent to your email.