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La culpabilité est une arme. C’est une émotion complexe et universelle qui peut être à la fois utile et nocive. Elle peut nous aider à prendre conscience de nos erreurs et à nous améliorer, mais elle peut également être utilisée de manière manipulatrice pour contrôler les autres.

Lorsque la culpabilité est utilisée comme une arme, elle devient un outil puissant de manipulation émotionnelle qui peut causer des dommages considérables dans les relations interpersonnelles.

Examinons de plus près le concept de « l’arme de la culpabilité » en explorant les situations où elle est utilisée de manière abusive et les effets néfastes qu’elle peut avoir sur les personnes visées.

L’arme de la culpabilité

La culpabilité dans l’inconscient

 Les origines de la présence de la culpabilité sont lointaines, presqu’autant que la religion s’est instituée. On culpabilise sur les déchets qu’on émet, sur notre consommation d’eau…Mais on culpabilise de manière beaucoup plus inconsciente, vicieuse et désastreuse pour nous. On souffre de culpabilité sans être fautif.

Les bienfaits de la culpabilité

Autant pour l’individuel que pour le collectif, on peut y voir un levier pour que les personnes apprennent à consommer en fonction de ce qui les porte et non pour combler des vides.

Il existe aussi une culpabilité intéressante, c’est celle de ne rien faire. Grâce à elle nous sommes au moins pousser vers l’expérience.

Comment savoir si nous souffrons de culpabilité ?

Dans la culpabilité, il y a trop de remise en question et soumission non acceptée à fausse réalité. Le corps est contraint, meurtri, rigide.

Celui qui se sent coupable pourra avoir des phrases du type : « J’ai eu de la chance ou J’ai eu une opportunité ». Cela donne l’information que la personne ne se sent pas responsable de sa vie et se tourne donc vers le postulat de la culpabilité.

La conception Nietzschéenne

La stratégie du faible

La morale est une entreprise de culpabilisation du fort, l’auto institution de la bonté des bons. Il part du principe que le bien et le mal sont une invention :

Nietzche est critique envers toute philosophie qui présuppose un arrière monde, à l’instar de ce que font les religions. C’est pour lui comme ne pas satisfaire de notre monde.

Ces philosophies qui condamnent le monde de la matière, le terrain où des rapports de forces existent.

L’invention de la morale est une stratégie des faibles pour se protéger des forts. C’est en effet l’existence d’autrui qui fonde la morale. On doit respecter la dignité de l’autre. L’autre possède une conscience, je ne peux pas lui faire subir ce que je ne voudrais pas subir. Les instincts se rabattent au profit de la sociabilité.

Faire le mal doit nous faire nous sentir coupable. Le péché nous conduit en enfer et les vices nous conduisent au châtiment.

La culpabilité est indispensable car c’est le seul moyen d’empêcher le fort d’utiliser sa nature d’être fort.

Le respect de la puissance naturelle

Toutefois, l’être humain est un être de pulsions et nous avons tendance à le nier.

L’idée de culpabilité n’aurait pas pu naitre dans l’esprit d’un fort car ce n’est pas son problème. Deux forts qui s’affrontent vont juste assumer. Le vaincu accepte sa défaite. Le fort accepte la confrontation.

Il n’y a aucune raison de culpabiliser pour avoir utilisé sa nature.

Toutefois s’est mis en place un jeu où celui qui n’est pas coupable aux yeux de la nature l’est aux yeux de la société.

Utiliser la bienveillance, la générosité et la considération de son prochain est juste si ce n’est pas fait à outrance. Or on a tendance à les remplacer plutôt que de les faire se compléter.

Les utiliser à outrance peuvent nous faire oublier notre propre nature. Elles remplacent au lieu de se compéter.

Les conséquences dommageables de la culpabilité

Notre caractère animal fait que nous avons besoin d’une stratégie basée sur l’avidité pour prospérer.

Or l’avidité n’est pas un problème, c’est juste une question de survie. Un degré supérieur de culpabilité à celui de l’avidité va donc empêcher de prospérer.

La culpabilité pourrait mener à la honte si nous la laissons nous envahir à l’extrême. En plus du problème de soi contre soi, on va chercher à se justifier à l’extérieur.

La culpabilité peut amener une peur de déranger et même provoquer des stratégies de disparition. On va culpabiliser de prendre la part de l’autre.

Nous voyons cette forme de culpabilité avec la peur du jugement qui vient fortement de l’éducation. On préfère ne pas se montrer, ne pas faire de bruit. On crée de véritables stratégies de disparition.

Changer de paradigme

Le simple fait que je sois en vie fait de moi un consommateur, un pollueur. Il est temps de sortir de la culpabilité de vivre.

Renouer avec le plaisir de l’action

Nous pouvons sortir de la culpabilité en dépassant le nihilisme qui est tout ce qui rejette la force, la puissance. Nietzche nous dit très justement que dans la réalité,  le bien et le mal c’est ce qu’on considère comme tel du point de vue de notre intérêt. Pour d’autres illustrations de ce point de vue, vous trouverez d’autres articles sur ce site.

En effet, ce qui fait la valeur morale d’un acte c’est sa force. On peut trouver la volonté de puissance dans un acte de générosité. Tout dépend de l’énergie qu’on met dans l’action. Le combat n’est pas mortifère car il fait partir de la vie mais l’aigreur, la rancœur, l’hypocrisie sont mortifères. Elles vont à l’encontre de l’affirmation. Le faible s’inscrit dans la négation, il nie l’autre dans des stratégies de comparaisons.

Là où le fort est proactif, le faible réagit. Il a besoin du fort pour jouer son rôle de fort.

Le fort n’a pas besoin de se rassurer, il n’a rien à prouver, il n’accorde pas d’importance aux jugements de l’autre.

Ce puissant n’est pas dans la réaction, il est dans l’indifférence. Il utilisera sa force quand il estimera que c’est juste nier la vie, il assume que la destruction fait parfois partie de la vie. Il sait qu’il peut reconstruire. Le fort ne se plaint pas que la vie fasse souffrir. Il accepte la vie, il embrasse la vie, il l’aime.

Le fort accepte la vie et accepte le faible.

Nous avons ces deux facettes faible/ fort en nous tant que nous pouvons encore voir ce sujet émerger.  On peut juste être conscient du jeu auquel on joue pour arrêter de s’en plaindre.

…et accéder au plaisir et au désir

Renouer avec un Désir juste et à une notion de plaisir ancrée va nous ramener à nos justes besoins, hors de la culpabilité de vivre. La connexion à ce désir va se faire par l’expérimentation, le seul moyen de savoir ce qu’on aime ou non. C’est l’action juste qui permet de remettre en place le système d’attraction /répulsion.

Le désir se met face aux défis qu’on a à relever.

La qualité de vie va et doit s’aligner à ces désirs correctement posés.

Comme le suggère Nietzche, il faut renouer avec notre puissance intérieure, nos élans de vie naturels. Il faut apprendre à s’évaluer soi-même sans attendre le retour de l’autre. Cela va demander une honnêteté de regard qui n’a jamais été apprise. Il faut apprendre à avouer que nous pouvons être incompétents.

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