On parle souvent de l’importance d’être centré. J’étais bien d’accord sur le principe mais je me demandais au fond ce que cela signifiait réellement. A force d’observation, j’ai compris. Cette compréhension n’est réelle que si elle est intégrée. Cette intégration n’est pas mentale, elle est aussi holistique. Nous avons déjà abordé l’importance de se connaitre pour aller vers sa vérité et sa liberté.
Il existe en effet un lien non négligeable entre la vérité intérieure et le centrage. Penchons nous sur la définition de ce centrage pour savoir comment le trouver et le perdre le moins possible.
Qu’est ce qu’être centré?
Être centré implique d’être en contact avec soi-même, d’être honnête avec soi-même quant à ses émotions, ses pensées et ses désirs. Cela signifie être authentique, être en accord avec ses valeurs et ses croyances profondes.
Lorsque l’on est centré, on est en mesure d’écouter sa vérité intérieure, c’est-à-dire ses intuitions, ses instincts, ses ressentis. On est également capable de reconnaître et de respecter ses limites, ainsi que celles des autres. On peut alors prendre des décisions qui sont en harmonie avec notre vérité intérieure, plutôt que de se laisser influencer par les opinions ou les attentes des autres.
Nous pouvons trouver d’autres définitions plus spirituelle. Je vous renvoie par exemple sur celle donnée par un des chercheurs de vérité intérieure :
La notion de centre est bien réelle. Mais que revêt-elle?
Ecouter son ventre? ses tripes? écouter son coeur? ou trouver le point d’équilibre entre nos démons et nos vertus? faisons le point sur ces éléments.
Ecouter ses tripes
On peut entendre la notion de centre au niveau du ventre. C’est le centre de gravité. Ayant pratiqué quelques disciplines physiques, c’est ainsi que je l’entendais.
En effet, une bonne maîtrise de son centre de gravité peut aider à maintenir un bon équilibre et à éviter les chutes et les blessures. Les activités qui demandent un déplacement du centre de gravité, comme la danse ou l’escalade, nécessitent une grande coordination et une bonne conscience corporelle pour être réalisées efficacement.
Ainsi, certains praticiens de médecine alternative estiment que le travail sur le centre de gravité physique peut avoir un effet sur notre équilibre émotionnel et notre bien-être mental.
Le travail sur le diaphragme, par exemple, peut aider à stimuler ce centre et à améliorer la conscience corporelle. Ce type de pratique peut aider à réduire le stress et l’anxiété, en améliorant la circulation de l’énergie dans notre corps.
De plus, des études scientifiques ont montré que l’exercice physique régulier peut avoir un impact positif sur notre santé mentale. L’exercice physique peut également aider à renforcer notre conscience corporelle et notre équilibre. Nous améliorons par l’exercice coordination et rapport au centre.
En résumé, bien qu’il n’y ait pas de lien direct entre notre centre de gravité physique et notre psychisme, certaines pratiques suggèrent qu’il existe un lien indirect notamment en ce qui concerne notre équilibre émotionnel et notre bien-être mental.
Le centre: entre l’ombre et la lumière
Nous sommes constitués d’un pôle lumineux et d’un pôle plus sombre. Trouver son centre serait il savoir être à équidistance de ces extrêmes?
Je me suis posée la question. La réponse que je vous apporte c’est qu’il s’agit d’être en équilibre et non forcément au centre. Cette VIDEO interview nous l’explique bien.
Nous voyageons toujours entre nos différentes polarités. Parfois plus attiré par l’une, parfois plus par l’autre. L’équilibre se refait, comme une loi de la nature.
Le centre, dans le coeur
Dans certains courants spirituels, le coeur est considéré comme notre centre, comme le siège de l’amour, de la compassion et de la sagesse.
Cette association entre le cœur et notre vie émotionnelle est une métaphore utilisée pour décrire notre expérience intérieure et notre rapport au monde qui nous entoure.
En terme de centre énergétique (chakras) , on parle du siège de l’amour, de la compassion, de l’harmonie et de l’équilibre émotionnel. Est ce que cela nous permet de dire si nous sommes centrés? Je vais vous faire une réponse de normand: oui et non.
Voyons de manière plus pratique comment cela se passe.
Comment savoir si nous sommes centré et dans notre vérité ?
En pratique, comment cela se passe?
Je vous parle ici de mon expérience, de mon ressenti. Il s’agit de ma vérité et pas d’une vérité absolue.
J’ai connu plusieurs enseignements théoriques et pratiques sur l’énergie ( ex: Yoga, pratiques martiales..) et j’avais un souhait immense de compréhension des phénomènes et de la vie intérieure.
J’avais une donc une forte volonté « mentale » de comprendre et un désir d’introspection. L’introspection ne va pas avec le mental. Il doit se taire par moment. Je vous assure que c’est une mission quasi impossible me concernant mais à force de pratiques, on chope quelques astuces.
La pratique dans l’observation de soi est aussi fondamentale pour comprendre quel est SON centre. C’est le principe de tout apprentissage.
Je me suis observée dans différentes circonstances de vie et à différents moments. Dans des moments, j’étais dans différents états de fatigue ou émotionnels.
Je peux donc vous dire que dans un premier temps, le centrage se ressent. Si vous êtes centrés, vous le savez, vous le ressentez. Vous vous sentez simplement « là où vous devez être », sans ambiguïté.
Je ne vais pas faire un cours ici sur les chakras. Je vais donc vous résumer: en bas les centres animaux/instinctifs et en haut les centres mentaux/spirituels.
Lorsqu’on se trouve au centre, nous ne sommes pas esclaves de nos instincts primaires. Cela ne va pas dire qu’ils ne sont pas là. Nous pouvons les ressentir mais ils ne nous dominent pas. Le mouvement du désir devient justement posé.
Nous ne sommes pas non plus perturbés par des centres supérieurs. Le mental est A SA PLACE. Il sert à prendre une décision purement rationnelle comme où placer l’argent … Il ne vient pas nous créer d’angoisse inutiles et nous faire tourner en boucle dans notre tête.
Comment rester centré et dans notre vérité?
Je commencerais par vous dire de ne pas vous en vouloir si vous ne l’êtes pas. C’est aussi un entraînement régulier. Cela demande de savoir gérer son sommeil en fonction de ses activités, de ses besoins. Cela demande aussi de ne pas ingurgiter trop de substances nocives pour l’organisme (drogues, alcool : je précise que ma propre définition de la drogue est une substance qui procure une addiction) voire pas du tout. Si votre vie ne vous le permets pas, faites des moments de pause.
Je vous assure, cela vaut la peine de ressentir ce centrage.
Et vous? l’avez vous déjà ressenti?
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