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trauma

Le principe d’un trauma c’est qu’il peut être resté dans l’inconscient. Nous pouvons vivre quotidiennement avec quelques soucis qui peuvent se révéler plus ou moins gênants.

Et parfois des réactions douloureuses prennent le pas. Il n’est pas impossible que soit présente une origine traumatique.

Parfois nous nous faisons une idée de ce qu’est le trauma. Le définir un peu mieux permet de pouvoir s’orienter vers de bons praticiens.

Dans cet article nous parlerons des traumas avec la vision purement clinique. Cette vision est déjà relative à un grand nombre d’entre nous.

Définition du trauma

En clinique, le trauma est un évènement qui cause le décès ou un dommage à l’intégrité physique et/ou morale et aux droits fondamentaux.

L’origine du trauma

Le trauma peut avoir plusieurs origines : technologique, humaine, naturelle, une origine intentionnelle ou accidentelle.

Les caractéristiques du trauma

Ainsi, l’évènement traumatique va :

  • Être inattendu et avoir une fin claire.
  • Se reproduire sur une longue période, la violence va être récurrente ou la simple menace de cette reproduction va être présente
  • Produire des éléments multiples envahissants, violents et traumatisants telle une captivité longue. Dans ces évènements l’agresseur est celui qui doit protéger la victime.

Un évènement traumatique peut aussi impacter lorsque nous ne sommes pas la victime directe tels que par exemple la famille, le témoin.

L’émotion peut être différée. Il y a dans ce cas une dissociation émotionnelle car on n’éprouve pas l’émotion qui devrait être vécue sur le moment, celles qui permettent d’éprouver des « actes héroïques ».

Par exemple, dans des cas de violence sexuelle, les enfants ne ressentent pas toujours les émotions et le trauma arrive plus tard lors de rapports sexuels ou lorsque cet enfant abusé devient lui-même parent.

Un évènement peut aussi être traumatisant pour une personne et pas pour une autre.

La réaction traumatique

Que se passe-t-il dans notre corps ?

C ‘est là que la bio chimie entre en jeu avec le Système Nerveux Autonome.

Celui-ci se compose du système orthosympathique qui est en quelque sorte notre pédale d’accélérateur et du système parasympathique avec le nerf vague ventral (le frein moteur) et le nerf vague dorsal (le frein à main).

Le terme de nerf vague vient de vagabond car il se balade partout dans le corps. Vous comprenez donc ou je veux en venir, c’est que tout organe peut être touché quand on parle de trauma.

Le système orthosympathique est activé par la fuite ou le combat et va être régulé par le nerf vague ventral.

Mais parfois la meilleure décision est aussi de ne pas agir, de ni fuir ni combattre. L’immobilisme va en effet permettre de ne pas amplifier des réactions et c’est très bien si cette réaction ne s’installe pas. Dans les réactions différées de stress, le système orthosympathique s’active. L’évacuation des tensions se fait par l’action neurovégétative (ex sudation, tachycardie…) Le nerf vague dorsal s’hyperactive.

Que se passe-t-il émotionnellement et dans le comportement ?

Lorsque le stress est normal ou adaptatif, on focalise sur la situation stressante et rien d’autre, le système se mobilise pour la prise de décision et prépare et incite à l’action.

Les réactions traumatiques se manifestent par :

  • De l’angoisse,
  • De l’anxiété,
  • De l’hystérie
  • De la paralysie
  • Un état confusionnel
  • De la schizophrénie
  • Des accès maniaques

Les réactions peuvent être immédiates ou se faire sur le long terme

Dans les états de stress aïgu, il y a un certain détachement, une sidération et une possible amnésie.

Au-delà de 1 mois, on parlera d’état de stress post traumatique chronique avec des symptômes tels que :

  • Vomissements
  • Attaques de panique
  • Réactions phobiques
  • Agitations motrices
  • Bouffées délirantes
  • Hallucinations auditives

Dans les réactions à long terme, le système orthosympathique s’active. de manière prolongée et des symptômes chroniques arrivent même au repos. : tachypnée, tachycardie,

Quand le trauma s’installe

Le risque de dissociation

Dans les cas de dissociation émotionnelle, on trouvera :

  • La perte d’intérêt
  • L’impuissance
  • L’abandon
  • La tristesse
  • La colère

Il faudra veiller aux syndromes de stress post traumatiques tels que les images répétitives, les cauchemars, les flashs back.

Les conduites d’évitement sont aussi des symptômes. On pourra citer par exemple des impossibilités d’aller dans certains lieux, le refus de conduire, l’évitement de certaines discussions ou de regarder certains films.

Les activités neurovégétatives persistantes :

  • Hypervigilance,
  • Sursaut,
  • Irritabilité,
  • Sommeil perturbé,
  • Comportements imprudents,
  • Problèmes de concentration

A terme, la personnalité peut être altérée. Le traumatisme affecte les fonctions psychiques, le rapport à soi, la capacité à exprimer, à gérer, à moduler les émotions, les pulsions. La personne peut passer de l’abattement (repli) au débordement (crises).

La relation à autrui et au monde extérieur est affectée mais aussi la relation au temps. En effet, une difficulté à se projeter peut s’installer, le passé revient de manière cyclique, se perpétue et se remodèle.

Asthénie, hyperphagie, boulimie, colites, asthme, psoriasis, diabète, troubles du comportement seront alors des troubles associés.

Un stress non évacué impacte donc toute notre vie.  Une thérapie brève va permettre de voir ce qui fait que le stress n’est pas évacué.

Vous trouverez toute une littérature sur les liens entre l’inconscient et les traumas. Nos psychologues célèbres s’y sont attelés depuis de nombreux année.

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