L’impossible réussite professionnelle : un lien avec un trauma de l’enfance?

Adeline, appelons là comme ça pour l’occasion, se sent incapable de toute réussite professionnelle. Elle est parfaitement capable de faire pour les autres, ça a été une très bonne employée, mais elle ne sait pas faire pour elle malgré tout ce qu’elle a l’impression de mettre en place.

L’urgence est là car la fin des droits approche. Comment l’aider?

L’investigation doit commencer.

Je vérifie au préalable qu’il n’y aucun doute sur ce qu’elle désire faire et qu’elle a mis suffisamment de moyens matériels pour avancer vers son but. Je ne suis pas coach en développement professionnel mais il y a tout de même un minimum à faire au niveau de la communication, du réseautage…

Elle est aussi claire avec la situation. Il faut savoir être pragmatique et prendre un travail salarié n’est pas une insulte si cela est nécessaire.

Le mal être d’Adeline qui a toutes les capacités pour être indépendante est toutefois à prendre en main.

Allons voir ce qu’il peut y avoir derrière tout cela.

D’où vient cette impossibilité de s’autoriser la réussite professionnelle

Je laisse Adeline me raconter son parcours avec des questions précises concernant les faits mais surtout les émotions. Que ressent elle? quelle histoire s’est elle constituée et surtout que s’est-il inscrit au fond d’elle?

Adeline est fatiguée. Elle a l’impression donner beaucoup trop d’énergie pour le peu qu’elle récolte.

La lecture des inscriptions traumatiques subconscientes va nous amener à mettre le doigt sur un souvenir de l’enfance enfoui. Des parents qui déménageaient souvent, qui dépensaient beaucoup d’énergie pour faire vivre la famille et face à cela l’inquiétude d’une enfant démunie quand sa mère rentrait tard. Elle se taisait pour ne pas déranger.

Elle a eu et a toujours un besoin de stabilité. Sa structure a enregistré qu’elle ne pourrait en bénéficier qu’en mettant des freins à son engouement, à son dynamisme.

Je résume ici tout un processus de discussion qui serait un peu trop long à expliciter et trop intime quand bien même l’identité est cachée. Le fait est que ce qui nous bloque n’est qu’une protection, certes obsolète mais un moyen que le système a trouvé pour ne pas se mettre en danger.

Comment dégager le trauma ?

Plusieurs méthodes sont utilisables pour dégager les blocages. Le choix va dépendre de plusieurs paramètres:

• La personne a t-elle déjà travaillé ce sujet? jusqu’à quel point?
• Est-elle bien connectée à son corps? En effet le corps enregistre toutes les blessures. Plus nous sommes aptes à l’écouter, plus le processus est facile à mener et à suivre.
• Quel est son niveau d’énergie sur le moment? : certains processus demande une certaine qualité de présence et que nous ne soyons pas tentés de nous échapper
• Quel est l‘impact émotionnel présent sur le moment? si la charge est trop forte, il conviendra d’enlever une part du poids avant d’aller voir le point qui empêche de transcender notre énergie primordiale.

En l’occurrence, que s’est-il passé?

Adeline était assez impactée par sa tristesse. Au départ par la tristesse liée à son manque de réussite professionnelle et ensuite par les souvenirs liés aux parents.

Il n’était donc pas possible d’aller dans un protocole qui la solliciterait trop en profondeur. Mais nous pouvons obtenir un résultat optimal avec plusieurs méthodes plus douces.

1. évacuer la tristesse liée à l’insécurité

Se reconnecter à cette tristesse en se reliant à certains points énergétiques permet de la libérer tout en voyageant dans certains souvenirs. Nous pouvons aller parler tant à l’adulte qu’à l’enfant triste.

La tristesse part du moins en grosse partie.

2. Intégration de qualité

Les étapes précédentes sont émotionnellement éprouvantes et les échéances à venir sont proches.

J’encourage donc Adeline a visualiser son futur idéal. Celui ci va lui permettre de mettre en évidence les qualités nécessaires à mettre en œuvre pour y parvenir. Je lui permets de mettre en évidence ses lacunes supposées avec les qualités qu’elles souhaitent acquérir.

Cette étape va lui permettre non seulement de comprendre mais aussi d’intégrer que ces qualités sont en elles.

En réalité, nous avons tous toutes ces qualités en nous. Elles sont justes enfouies sous des couches de protection, parfois assez épaisses.

Conclusion

Une séance peut permettre de régler un blocage émotionnel voire un trauma. C’est ce que nous souhaiterions tous d’autant plus que nous sommes parfois impatients ou soumis à certaines échéances.

Plusieurs séances seront bien entendu plus efficientes. Chaque situation est bien différente et le rythme de chacun est aussi particulier.

Dans chaque cas, c’est le système intérieur qui sera maître et guide de l’évolution à venir. Le seul baromètre pour savoir où nous en sommes est « la paix intérieure ».

Je vous invite à prendre contact si vous êtes intéressés par mes pratiques.