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Les subtiles rapports de soumission domination

Domination/ soumission. Deux mots qui peuvent repousser autant qu’attirer.

La notion de soumission laisse l’idée de se remettre à quelqu’un ou une situation en niant tout désir et toute volonté personnelle. La notion de domination peut donner l’image d’une personne abusive, qui exploite le potentiel de l’autre.  

Dans le positif, la personne qui domine est aussi celle qui maîtrise une situation, qui est maître du jeu. La notion de soumission peut revêtir aussi une certaine capacité « d’acceptation », dans le sens où on consent à donner une partie de soi dans un contexte donné.

J’ai observé ce sujet depuis quelques temps. Sans rapport de conscience, il semble impossible de s’y soustraire. Et si l’éclairage n’est pas mis sur ces rapports, le risque de conflits stériles est présent.

 Des subtils rapports de domination et soumission peuvent exister dans les relations interpersonnelles. Nous sommes face à des dynamiques de pouvoir sous-jacentes et leurs manifestations peuvent être complexes.

Voyons ensemble, les causes, risques et portes de sortie liées à ces rapports domination/soumission

Les différentes formes de domination et soumission

 La domination peut être psychologique, émotionnelle, sociale et physique et la soumission peut être consentie, involontaire et contextuelle.

Certains facteurs influencent ces rapports de domination et soumission. Il s’agit bien entendu du profil psychologique, de la position sociale et culturelle.  La société est elle-même, du fait d’une structure encore hiérarchique et pyramidale, conçue de manière à ce que nous nous retrouvions dans des rapports dominants/ dominés. Les dominés jouant des rôles révoltés ou de victimes.  

L’estime de soi va déterminer la position qui va être prise et quand bien même celui qui n’en a pas, l’aurait un moment donné acquise, les comportements intégrés ne pourront totalement changer.

Quand le rapport de domination est subtil

Etre soumis ou être dominant n’est pas le problème, c’est le pouvoir donné hors de soi qui l’est. Si les rapports sont clairs, avancer en conscience pour transcender la situation est plus faciles. Parfois les signes sont plus subtils.

Ces signes se retrouvent dans la communication non verbale : une gestuelle, un regard non équivoque.

Les politesses excessives cachent aussi ce désir de positionnement.  Si vous ne souhaitez pas vous faire dominer, éviter les personnes qui en font trop, qui vous aime trop rapidement, qui vous rassure « trop ».  Vous pouvez aussi jouer le jeu mais faites-le en conscience, vous verrez ce sera beaucoup plus drôle.

De la peur à l’esclavage de la soumission

La peur est l’élément qui permet ce rapport dominant/soumis. Ce n’est pas forcément la peur de la personne avec qui nous sommes en rapport mais la peur du rejet, de se retrouver seul, la peur de se retrouver face à ses choix. La déclinaison des peurs peut être bien grande. Je vous encourage à trouver la votre. Ce sera votre porte d’évolution.

Une peur extrême mène à un rapport d’esclavagisme car le soumis est incapable d’etre dans SA vie. On donne du pouvoir parce qu on a peur. Par exemple, si l’argent a du pouvoir sur nous, c’est parce que nous avons peur d’en manquer ; si j’attache de l’importance à la santé, c’est parce que j’ai peur de tomber malade. C’est la même chose dans les rapports humains : j’ai peur d’être quitté, d’être viré, les paroles de l’autre ont un pouvoir.

Sortir des rapports soumission/domination

Persevérer dans ces rapports détruit encore plus l’estime de soi. Le soumis « inconscient » frôle  l’anxiété, la dépression et peut être totalement perdu dans l’ensemble de ses relations.

En étant face à un dominant non totalitaire, on peut espérer dépasser le rapport pesant grâce à la communication. Une communication dans le respect.

Toutefois il n’y a qu’une réelle connaissance de soi et une affirmation qui y sera liée qui peut permettre de transcender ce rapport et de faire qu’il ne se retrouve plus sans votre volonté.

La foi, la confiance en soi qui est un travail perpétuel, aidera à faire face aux peurs.

La sécurité est à trouver à l’intérieur.

Un travail en conscience

Nous jouons tous des rôles. Ils sont nécessaires pour nous maintenir dans le jeu social. Que deviendrions-nous si nous acceptions de nous regarder dans ces rôles plutôt que nous en plaindre.

N’ayez pas peur, jouer le jeu.

J’entends par là, de jouer à fond votre rôle. Vous serez surpris de voir ce que vous pouvez trouver dans la soumission et dans la domination.

Le dominant dominé

Le dominé n’est pas toujours celui qui en donne l’apparence. Il faut comprendre que celui qui prend le pouvoir ne terrorise que ce qu’il craint. Le pouvoir politique se maintient aussi par la peur, nous le voyons facilement de nos jours mais il a peur aussi de perdre ce pouvoir.

J’écoutais un podcast où une jeune dame racontait son histoire de soumission sexuelle. Elle avait vécu ce rôle à l’extrême. Que s’est-il passé ? Elle a ressenti un sentiment de puissance qu’elle n’avait jamais ressenti avant. En vivant cette scène physique de soumission, elle a réalisé que les hommes l’entourant étaient eux aussi soumis à la circonstance de son acceptation.

L’idée n’est pas d’aller vivre la même chose. Chacun ses souhaits à ce niveau. Toutefois l’énergie sexuelle qu’on le veuille ou non est présente dans tous les rapports, dans les moindres échanges entre humain. C’est notre « force de vie ».

Je ne vous invite pas non plus à exercer à l’extrême une position dominante au travail ou à la maison. Cela pourrait être même dommageable. Le rôle de la soumission joué à l’extrême serait aussi néfaste.

Ce qui vous sera bénéfique c’est de vous regarder, de vous voir faire dans les rapports à l’autre et ne pas lutter contre votre positionnement. Le vivre à fond, c’est le ressentir à fond. Vibrer la situation. Jouissez en ou vomissez là mais tant que vous n’allez pas observer réellement ce rôle vous n’en sortirez pas.

C’est cela le travail en conscience. Il ne se fait pas en un jour.  Certains moments pourraient être désagréables, d’autres même plus jouissifs. Voyez avec clarté, simplement pour ne pas être la victime de votre propre vie.

La soumission consentie, éclairée, peut aussi être un très bon terrain de jeu. Je sais de quoi je parle, l’ayant pas mal pratiqué. Cela m’a ouvert sur d’autres sujets à traiter.

Est-ce que le sujet de la domination est réglé ? Il n’est en tout cas, à l’heure actuelle, pas un problème.

Pour continuer avec une vision éclairée des rapports de domination homme/femme, je vous laisse avec un avis éclairé : https://www.youtube.com/watch?v=25rv_P_1lDM

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