Et si l’Apocalypse n’était pas la fin du monde, mais la révélation d’un monde nouveau ?
Dans son livre Apocalypse (Éditions du Laurier, 2018), Alexandre Rougé nous parle d’un monde : celle d’un monde en autotranscendance permanente, où l’humanité se relie à nouveau à la source de l’existence.
Je l’ai donc interrogé sur cette perspective à la fois mystique, concrète et profondément actuelle.
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Sommaire
L’auto transcendance, une utopie ? Une nécessité ? Un retour à l’essence.
« Un monde en autotranscendance, c’est à la fois une utopie, une nécessité, et un retour à l’essence », explique Alexandre Rougé.
L’autotranscendance, selon lui, n’est pas une idée abstraite mais un état naturel de l’être : celui où la conscience humaine se relie spontanément au point zéro, cette matrice originelle de la création que la physique quantique nomme — de manière erronée — le vide.
Ce vide n’est pas absence, mais pure potentialité : le champ infini d’où tout provient.
« Le 1 procède du 0. L’existence surgit du non-être, la forme du sans-forme. »
Là se trouve la clé du monde à venir : un monde qui ne se replie plus sur lui-même, mais se laisse traverser par la conscience, dans une dynamique d’évolution continue.
Du chaos au centre : l’éveil de la 5e dimension
Dans ce processus, l’être humain apprend à vivre depuis le centre — ce point où se rejoignent passé, présent et futur, mais aussi verticalité, horizontalité et diagonalité.
Lorsque ces axes s’harmonisent, la conscience s’élève dans ce qu’on appelle la 5e dimension : un état d’unité où tout est intégré, fondu dans le présent.
Avant cela, une étape intermédiaire s’ouvre : la 4e dimension, seuil de la synchronicité.
C’est le moment où des signes, des coïncidences, des “hasards” significatifs viennent confirmer l’alignement.
« Quand les synchronicités apparaissent, c’est le signe que tu es déjà en train de passer en 4D. »
Ces alignements entre le visible et l’invisible indiquent que le dialogue est établi entre le monde ordinaire et les plans supérieurs de la réalité.
La Terre comme miroir du divin
Pour Alexandre Rougé, la Terre joue aujourd’hui un rôle de guide.
Elle exerce sur l’humanité une « autorité contraignante », la poussant à retrouver son essence.
Les crises écologiques et sociales ne sont pas des punitions, mais des rappels vibratoires : elles nous invitent à réintégrer le lien vivant avec le cosmos.
« La planète nous oblige à prendre en compte notre essence.
C’est notre écoute de l’essence qui nous ouvre à l’auto transcendance. »
En d’autres termes, l’Apocalypse — au sens étymologique de révélation — marque la fin d’un monde coupé du sacré, et l’émergence d’un monde relié.
Une expérience de fusion : la conscience suspendue
Alexandre raconte une expérience vécue lors d’une méditation guidée par Gill Sinquin, figure de la scène spirituelle autour de 2012.
Durant la séance, il se sentit “suspendu”, hors du temps, dans un continuum sans début ni fin :
« Aucune question ne subsistait.
Ni celles du passé, ni celles de l’avenir.
Tout était là, dans une paix absolue. »
Cet état de fusion, explique-t-il, illustre ce que pourrait vivre l’humanité toute entière : une conscience globale, centrée, unifiée, où la présence remplace la peur.
Vers un saut quantique collectif
La théorie du centième singe peut nous aider à comprendre l’idée d’un basculement :
lorsqu’un nombre suffisant d’individus change de conscience, le reste de la collectivité suit naturellement.
Les changements énergétiques de la Terre (fréquence de Schumann, irradiation tellurique, montée vibratoire) participent à cette mutation planétaire.
Chaque individu qui choisit de s’aligner contribue à la bascule de l’ensemble.
« Le monde futur sera en état d’autotranscendance permanent.
C’est l’aboutissement logique de l’évolution humaine. »
Le Verbe comme acte créateur
Il reste une condition essentielle : le choix.
L’auto transcendance commence par une décision intime, par un acte de volonté et de clarté.
Dire “non” à ce qui nous aliène, et “oui” à ce qui nous relie.
« Le Verbe est une épée christique.
Dire, c’est déjà créer.
Au commencement était le Verbe. »
La parole, l’écriture, la mise en mots des choix intérieurs sont des portails d’action.
Une fois la direction posée, “l’univers déroule le tapis” : synchronicités, rencontres, opportunités apparaissent.
De l’individuel au collectif : la dynamique du vivant
Si tout commence en soi, le collectif amplifie le mouvement.
Les pratiques de groupe, les méditations communes ou les projets partagés agissent comme des catalyseurs.
« Être entouré de personnes en phase avec nos valeurs démultiplie notre énergie », souligne Alexandre.
Cette synergie crée un champ unifié, où les affinités électives se renforcent et où l’action devient cohérente.
C’est dans ces espaces de reliance que naît le monde nouveau : un monde de clarté, de joie, de justesse.
Un monde où le Ciel et la Terre marchent ensemble
L’autotranscendance, loin d’être un concept mystique réservé à quelques initiés, est le devenir naturel de l’humanité.
Elle marque la fin de la domination et du chaos, et l’entrée dans une ère d’unité vivante.
« Le présent devient souverain.
Le petit soi et le grand soi sont unis.
L’univers marche avec toi. »Alexandre Rougé
Et si l’Apocalypse, finalement, n’était rien d’autre que la révélation du divin en toute chose ?
Pour aller plus loin sur la notion de transcendance, je vous invite à lire cet article : transcendance, de la dualité à l’unité
8 réponses à “Apocalypse : vers un monde en auto transcendance permanente”
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Salut Aurélie,
Ton article m’a embarqué — j’ai trouvé l’idée d’un « monde en auto‑transcendance permanente » à la fois audacieuse et vivante. Un passage m’a particulièrement touché :
« Le 1 procède du 0. L’existence surgit du non‑être, la forme du sans‑forme. »
C’est poétique, mais ça rappelle aussi que tout commence d’un vide fertile. J’ai aimé comment tu mêles spiritualité, science et symboles : tu invites à réinventer notre lien au monde, tout en gardant les pieds sur terre 😉-
très jolie expression aussi celle du « vide fertile ». Merci à toi
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Quelle lecture inspirante. Ce texte ouvre véritablement une autre manière de percevoir l’Apocalypse non pas comme une fin, mais comme une révélation intérieure, un passage vers plus de conscience. J’ai beaucoup aimé la vision d’un monde en autotranscendance permanente, où chaque être devient co-créateur du vivant. Merci pour cette plongée à la fois poétique, philosophique et profondément actuelle
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Avec plaisir 🙂
Ce n’est pas parce que les choses sont catastrophiques qu’il faut être catastrophé 🙂
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Une lecture qui pousse à voir les choses autrement. J’ai beaucoup aimé ta façon d’aborder l’apocalypse comme une transformation plutôt qu’une fin.
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Merci Aurélia
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Un texte lumineux qui nous invite à voir l’apocalypse comme une opportunité de renaissance. Merci Aurélie pour cette perspective pleine d’espoir et de créativité. 😀
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Merci à toi 🙂
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